Le journal de papageno - Concerts - CommentairesLe Journal de Papageno est un blog francophone consacré à la musique classique et contemporaine.2023-08-18T08:55:10+02:00Patrick Loiseleururn:md5:e3d6f6e2ebef7c45d0c5e125b87d9f0aDotclearLe grand retour du Philharmonique de New York - picourn:md5:72bf0a87af519c15a45aea9ffe18e24a2023-03-21T17:53:38+01:002023-03-21T17:53:38+01:00pico<p>Merci pour ce compte-rendu très précis.<br />
Attention à l'orthographe du patronyme de ce cher Gustav...</p>Michel Merlet fête ses quatre fois vingt ans - Papagenourn:md5:54863cf8fcbc5cb9edab3311209dd1232019-06-01T21:36:47+02:002019-06-01T20:36:47+02:00Papageno<p>Merci pour l'information ! J'avoue que je ne connais pas bien Florent Schmitt, ni sa vie ni son oeuvre, et que j'ignorais sa participation au Groupe Collaboration et sa condamnation en 1944 à une interdiction de faire jouer ou éditer sa musique pendant un an. Cela étant dit, on continue à publier et à lire les romans de Céline ou encore l'histoire de la musique de Lucien Rebatet (et ces deux-là se sont mouillés bien plus que Schmitt j'ai l'impression avec le régime de Vichy).</p>Michel Merlet fête ses quatre fois vingt ans - Klariurn:md5:ee6e1571193553d1885adb850e77e3cb2019-05-29T21:30:48+02:002019-05-29T20:30:48+02:00Klari<p>Hello !</p>
<p>"pourquoi les violoncellistes la jouent-ils aussi rarement, alors qu'ils ressassent sans fin l'Élégie de Fauré ? Mystère."</p>
<p>Mystère ? Pas sûr ! J'ai tendance a penser que son 'vive Hitler' a Pleyel a joué en sa défaveur.</p>Cantus Formus: Belaubre, Bacri, Shamo, Bass, Tchesnokov - Dimitri THESNOKOVurn:md5:af83be28ec19acb931e02fc64c47c9be2019-01-18T20:05:59+01:002019-01-18T20:05:59+01:00Dimitri THESNOKOV<p>Bonjour,</p>
<p>merci pour cette belle critique si bien écrite!<br />
C'est sincère et direct!</p>
<p>Cordialement, Dimitri</p>Le concert dont vous êtes le héros - Emyurn:md5:5495b3a803760f9be35973ad6ee4cf042019-01-12T01:56:55+01:002019-01-12T01:56:55+01:00Emy<p>Juste énorme !</p>Bach, Greif par Jonathan Bénichou - Bruno Fraitagurn:md5:f292abb9f63cd504a334cf9f6b20a5a52018-05-13T19:01:39+02:002018-05-13T18:01:39+02:00Bruno Fraitag<p>Merci pour cette critique très positive et méritée par le pianiste.</p>Les mille et une mises en musique de Théophile Gautier - Iutavurn:md5:f54698add5d470dea2ea227c8ec66e362014-12-19T16:15:40+01:002014-12-19T16:15:40+01:00Iutav<p>Oui, tout à fait d'accord avec votre ressenti musical .<br />
Moi aussi j'ai été conquis et ravi par la composition<br />
de Xavier BOUCHAUD compositeur en devenir<br />
plutôt génial et aux idées vraiment originales.<br />
Je l'avais vu il y a quelque temps comme<br />
pianiste et il avait été éblouissant !<br />
Puisse t il trouver des "décideurs" qui lui commanderont<br />
des œuvres , c'est tout le mal que je lui souhaite !<br />
Lutav</p>Helikopter-Streichquartett de Stockhausen à Paris le 5 octobre - DavidLeMarrecurn:md5:0cc1d8cd78ed26bd9b64a8c048ac43092013-10-20T13:08:41+02:002013-10-20T12:08:41+02:00DavidLeMarrec<p>Bonjour Patrick !</p>
<p>C'est précisément parce que l'œuvre n'est audible qu'amplifiée que le déplacement se justifie moins à mon sens, surtout en plein air au milieu d'une foule pas forcément attentive.</p>
<p>Mon propos n'a rien à avoir avec le trou de la Sécu (on peut justifier n'importe quelle économie ou n'importe quel dépense, avec cette analogie), mais sur la même ligne budgétaire, il y a à mon avis plus fécond (et plus fédérateur) à proposer qu'une nouvelle interprétation de ce joujou-là. Et pas forcément Mozart joué par un orchestre en perruque, pour autant. :)</p>
<p>Mon postulat n'incluait pas de dénier à qui que ce soit le plaisir légitime d'écouter cette pièce ; c'est de toute évidence, pour moi, le Sto du bricolage (celui d'Aus den Sieben Tagen), et pas le grand Stockhausen de Gruppen ou des Klavierstücke.<br />
Je n'ai écrit nulle part qu'il était interdit d'en disconvenir.</p>
<p>Étant donné que l'œuvre avait été donnée il y a à peine quelques mois, je trouvais étonnant de s'amuser à ce genre de <em>happening</em> coûteux, alors que pour le même budget on pourrait assembler un orgue à couleurs de Scriabine (ou un orgue à chats pour jouer du Glass).</p>Helikopter-Streichquartett de Stockhausen à Paris le 5 octobre - Papagenourn:md5:fc21d57c7cfb4df4ec88d8bca119169c2013-10-10T09:34:14+02:002013-10-10T08:34:14+02:00Papageno<p>Bonjour,</p>
<p>Tout d'abord on ne peut écouter l'oeuvre que sur des baffles étant donné que c'est une sorte de pièce mixte: il n'y a pas de sons éléctronique ajoutée mais ce qu'on entend sort obligatoirement de la table de mixage.</p>
<p>Ensuite je crois qu'il n'y a eu que 5 ou 6 exécutions de ce quatuor dans le monde depuis 1995, on est assez loin de l'overdose.</p>
<p>Côté gaspillage d'argent public on doit être assez loin du budget d'un défilé du 14 juillet. Avec de tels argument on ne tirerait jamais un feu d'artifice et on n'éclairerait plus la tour Eiffel. Ainsi, on économiserait l'équivalent de 0,001% du trou de la sécu et notre vie serait encore plus triste et monotone.</p>
<p>Il y a aussi le plaisir de voir passer les hélicoptères au-dessus de nos têtes pendant un bref instant.</p>
<p>Côté public il y avait un peu de tout... certaines personnes comme moi étaient venues pour écouter. Mais il y avait un bon nombre de touristes qui bavadaient, téléphonaient ou fumaient comme s'ils étaient à la terrasse d'un café. Leur temps d'attention (concernant la musique elle-même) ne dépassait manifestement pas la durée d'un clip publicitaire sur TF1.</p>
<p>Enfin et surtout je conteste votre postulat de base: vous avez le droit de ne pas aimer ce quatuor et de le clamer haut et fort, mais ça ne m'enlève pas le droit d'aimer cette pièce unique. La fusion entre les bruits d'hélicoptère et le son des cordes est difficile à réaliser, mais quand on y parvient c'est magique. Avoir réussi à intégrer un de ces bruits particulièrement désagréables et aggressifs de la vie moderne à une vision onirique, poétique et décalée est un véritable exploit. Merci Mr Stockhausen.</p>
<p>Papageno</p>Helikopter-Streichquartett de Stockhausen à Paris le 5 octobre - DavidLeMarrecurn:md5:6475f5f6181cf7effdd192e81922e2292013-10-09T18:25:35+02:002013-10-09T17:25:35+02:00DavidLeMarrec<p>Chose absolument étonnante, je n'ai entendu parler de l'initiative que le lendemain.</p>
<p>Mais de toute façon, quel est l'intérêt de :<br />
- se déplacer pour entendre de la musique sur des baffles, alors qu'il existe des CDs de l'œuvre, et que le quatuor ne se prête pas particulièrement à être diffusé à fond au milieu des bruits de la ville ?<br />
- écouter un mauvais quatuor ?<br />
- de plus parasité par des bruits de machines ?</p>
<p>C'est très amusant sur le principe, faire dépenser l'argent du contribuable pour faire des essais, mais je m'explique mal que ce soit joué aussi souvent... passé la création et la preuve que ce pouvait être fait, je ne vois vraiment pas l'intérêt.<br />
En plus ce n'est vraiment, vraiment pas le meilleur Stockhausen, même si on vire les ferraillages motorisés.</p>
<p>Mais l'ambiance devait être rigolote en revanche, j'aurais bien aimé pouvoir y aller.</p>Mélodies inédites d'Armande de Polignac - DavidLeMarrecurn:md5:edbbd451811d617d70c55b24f6ffa84e2013-06-29T20:57:04+02:002013-06-29T19:57:04+02:00DavidLeMarrec<p>Ce n'est pas faute de surveiller ces choses-là, mais je n'ai pas vu que ce concert était programmé... quel dommage de ne pas l'avoir annoncé haut et fort ici, on comptait sur vous pour cet office !</p>
<p>Personnellement, je trouve les mélodies de Polignac que j'ai pu entendre (donc pas beaucoup) plus convaincantes que celles de Chausson, qui n'était pas à son meilleur dans le rapport avec le texte poétique. En revanche dès qu'il y a du drame, de la tension, la difficulté disparaît.<br />
Je suis d'accord, superbe corpus.</p>Création de la Victoire de Guernica à Cergy-Pontoise - Azbinebrozerurn:md5:860caf00d95e6babfe5bbfaba384cfd42013-04-21T18:39:25+02:002013-04-21T17:39:25+02:00Azbinebrozer<p>Très belle soirée donc hier.<br />
J'ai trouvé le niveau proposé par les différents compositeurs, de très grande qualité. Merci aussi encore pour ce moment d'échanges partagé ensuite.<br />
La présentation faite par chacun de son œuvre donnait un peu de sens et de chaleur au concert. Le jury en tient-il compte ? Il me semble que l’œuvre, pardonnez-moi Patrick, doit tout de même aussi échapper à son créateur et à ses intentions ?<br />
L'exposition préalable du poème par les deux acteurs participaient aussi à cette belle ambiance. Est-ce qu'elle pouvait gêner l'écoute de l’œuvre ensuite ?<br />
Comment jugez des œuvres ? Pour le jury armé de sa science et de la partition, il peut revenir sur l’œuvre. Pour le public, une seule écoute, quand certaines œuvres ne se donnent pas d'emblée ! Pour ma part la version de « Le plus jeune » de Abou Diab Wajd m'a intrigué, séduit parfois. « La petite boule de neige » de Gabriel Ledoux demanderait aussi au moins une écoute de plus... Les trois autres œuvres, dont la vôtre, m'ont paru offrir des entrées plus immédiates à l'auditeur. Le « Confracta » de Luisa Antoni était sensuel. La version de « Le plus jeune » de Bruno Fioranelli, proposait une inquiétude finalement dans une certaine beauté formelle.<br />
Votre « Victoire de Guernica » était de très loin l’œuvre la plus immédiatement émouvante ! Comment s'est opéré le choix de l'ordre de passage ? il me semble que l'alternance des styles renforçait ce climat. De quelle oreille, ou point de vue, le jury verra-t-il ce « mixage » ? Il était intéressant de relever le choix encore ici du surréalisme pour un concours de composition, au 21e siècle... et d'écouter comment chaque compositeur l'assumerait... Votre poème, votre choix, était probablement celui qui sollicitait le plus le peuple.<br />
J'espère que ce choix vous aura porté chance !</p>Création de la Victoire de Guernica à Cergy-Pontoise - Azbinebrozerurn:md5:05b824e2553fc89196327f9fb45d0ca12013-04-20T16:00:54+02:002013-04-20T15:00:54+02:00Azbinebrozer<p>Au plaisir d'écouter votre musique tout à l'heure, et de vous saluer peut-être.<br />
(18 h le samedi)</p>Répertoire de Mauricio Kagel aux Bouffes du Nord - zvezdourn:md5:12936ec4d1c80a5eae3e75a5dbb696a02013-03-02T22:04:13+01:002013-03-02T22:04:13+01:00zvezdo<p>Merci pour ta note! j'ai vu Répertoire ce soir in extremis et ça m'a vraiment bien plu....</p>Lutoslawski par Zimerman - Papagenourn:md5:f92b1de4837e07ea6dfe909aabc876562013-01-31T11:55:38+01:002013-01-31T11:55:38+01:00Papageno<p>Merci klari.</p>
<p>Je néglige un peu ce blog c'est vrai. Et je n'ai pas été tellement au concert ces derniers mois. Quelques soucis perso...</p>Lutoslawski par Zimerman - klariurn:md5:71bb9c0239c68d95a52e0e367b6513372013-01-30T16:16:27+01:002013-01-30T16:16:27+01:00klari<p>Tiens j'y étais aussi !</p>
<p>Tu devrais écrire plus souvent des chroniquettes de concert, c'est un régal de retrouver ses impressions aussi joliment formulées !</p>Du miel pour les oreilles - Azbinebrozerurn:md5:41cc5bb72f0d2b9ee0f3338797d2aa4b2013-01-06T15:20:15+01:002013-01-06T15:20:15+01:00Azbinebrozer<p>Merci encore messieurs pour vos analyses toujours très pertinentes ! Le peu de Boulez que j'écoutais c'était oui en mode Jeux de Debussy...<br />
Comment peut-on aller vers une telle musique, sans aucune expertise comme moi, et avec effectivement si peu de repères émotionnels ? Peut-être si on est attiré au moins autant que par l'expression, par l'inouï ? C'est une constance qui revient dans les différentes musiques que j'écoute.<br />
Certes, cela ne permet pas de construire un public si fidèle car cet « exotisme » de la musique contemporaine peut s'épuiser au bout d'un moment.</p>Du miel pour les oreilles - DavidLeMarrecurn:md5:bd79d988047223c8c053a88d91a810c42012-12-20T23:36:47+01:002012-12-20T23:36:47+01:00DavidLeMarrec<p>Tout à fait d'accord sur ce point, et particulièrement si on prend l'exemple Boulez, qui s'écoute remarquablement bien en mode hédoniste. Mais ça lui ferme, je trouve, des possibilités expressives importantes - on reste dans la "décoration" ou l'atmosphère, en deçà de l'émotion, d'une certaine façon.</p>
<p>Ce problème n'affecte pas ceux qui s'approprient des modes (voire en créent) ou au minimum des pôles qui permettent aux oreilles profanes de suivre un discours (malgré ce que j'ai dit, ils sont nombreux aussi aujourd'hui, puisque chacun est libre de son esthétique, et vous en êtes d'ailleurs...).</p>
<p>Bonne soirée !</p>Du miel pour les oreilles - Papagenourn:md5:108d04538ed63795b4ded8180e799b302012-12-20T11:09:27+01:002012-12-20T11:09:27+01:00Papageno<p>cher David,</p>
<p>Manifestement vous aimez comprendre la musique tout autant que l'écouter. Cette belle curiosité intellectuelle est un moteur mais peut-être aussi un frein dans certaines circonstances. Il y a autant de façons d'écouter que de personnes: sur le défunt blog de l'inter-contemporain, je me souviens qu'un des commentataurs écrivait qu'il ne savait pas distinguer un do d'un mi mais qu'il aimait écouter la musique de Boulez et "s'y perdre, s'y noyer". La surcharge cognitive, qui est particulièrement nette dans certaines pièces de Boulez si on cherche à les analyser en temps réel, peut aussi avoir son charme, si on accepte de laisser passer à travers soi ce flux de musique auquel on ne comprend pas tout justement...</p>
<p>En musique j'ai tendance à avoir une approche très analytique et intellectuelle comme vous, mais ça n'est pas le cas pour les autres arts. Je ne connais rien aux techniques de peinture et pas grand-chose en histoire de l'art, ce qui ne m'empêche pas d'être touché et séduit par des toiles de Bacon ou De Stahl.</p>
<p>Dans le cas des arts complets comme l'opéra ou les jeux vidéos, ce sont des dizaines ou des centaines d'experts qui mettent le meilleur de leurs compétences en commun autour d'un projet artistique. Fort heureusement il n'est nullement nécesaire de bien comprende chacun de ces métiers pour apprécier le résultat de leur travail.</p>Du miel pour les oreilles - DavidLeMarrecurn:md5:5345dc88983846be194f8579787f4d682012-12-19T14:48:36+01:002012-12-19T14:48:36+01:00DavidLeMarrec<p>Bonjour Patrick,</p>
<p>"Grâces leur soient rendues pour cette liberté qu'ils ont légué à leurs successeurs, et qui est tellement grande qu'elle effraie une majorité de compositeurs encore aujourd'hui."</p>
<p>D'où une quesiton : n'est-ce pas un des problèmes principaux pour le public aujourd'hui ? Quelle que soit la difficulté du langage, on peut s'y immerger et en devenir familier, même à partir de l'extérieur seulement et sans être musicien.</p>
<p>Mais avec cette multiplicité d'écoles aujourd'hui (peut-on même parler d'écoles, tant chacun importe dans son langage les outils qui lui chantent ?), il est devenu tout simplement impossible d'entretenir une pareille familiarité, sauf à ne se consacrer qu'à un style précis (et même dans ce cadre, les bornes sont floues).</p>
<p>Bien plus que les questions d'atonalité, de bruitisme et autres sujets de controverse désormais datés, cette liberté pose un vrai problème, surtout quand elle s'ajoute à une complexité effarante chez un nombre considérable de compositeurs. (Même chez beaucoup de ceux réputés simples, d'ailleurs.)</p>
<p>Cela dit, c'est mieux que lorsqu'on s'imposait des disciplines exogènes qui ne produisaient pas de bons résultats mais que tout le monde appliquait parce que c'était la mode... Mais, de mon petit îlot d'amateur de musique, malgré une consommation / pratique quotidienne qu'on peut estimer respectable, je me sens tout à fait perdu chez nombre de compositeurs, justement parce qu'il faut lire beaucoup d'informations avant de pouvoir déterminer _comment_ il faut écouter cette musique.</p>
<p>Sinon, l'écoute ingénue et hédoniste est toujours possible, mais on passe quand même à côté de toute une gamme d'émotions que la musique traditionnelle apportait, si on en reste à une perception non informée de ces compositions nouvelles.<br />
Ce ne serait pas un problème si les codes ne changeaient pas d'un compositeur, voire d'une oeuvre à l'autre !</p>
<p>Quand on voit que pendant des siècles tous les compositeurs avaient le même canevas harmonique avec des variations infinitésimales, on se dit que les limites cognitives de péquins dans mon genre ont peut-être été dépassées. :)</p>