Où l'on reparle du pupitre électronique

Il y a quatre ans déjà, nous évoquions dans ce journal quelques prototypes de pupitres électroniques. Après le quatuor Tana, c'est maintenant le philharmonique de Bruxelles qui s'y met, non avec des appareils spécialement développés pour servir de pupitres électroniques mais avec des tablettes de marque coréenne. Le stylet associé permettra même de noter des coups d'archet ou autres indications. Nos amis belges semblent décidément à la pointe de la technologie...

Pour un orchestre pro qui donne une centaine de concerts par an, l'enjeu est tout simplement de faire des économies sur les milliers de pages par musicien et par an avec les coûts associés (stockage, impression, copies ou location). Il y a bien souvent un poste de bibliothécaire à plein temps dans les orchestres symphoniques.

Comparée au support papier, si la tablette n'a pas que des avantages (la taille et surtout la résolution de l'écran, la possibilité d'une panne de batterie ou d'un bug), elle n'a pas que des défauts non plus. Ainsi le rétro-éclairage s'il est paramétré correctement peut rendre la lecture plus facile. Les "tournes" de page peuvent être également plus faciles où même gérées par une pédale ce qui permet à l'instrumentiste de garder les doigts sur l'instrument. Bref, il faut voir ce que ça donne à l'usage, mais je gage qu'après un temps d'adaptation, les musiciens bruxellois seront aussi à l'aise avec leurs tablettes qu'avec de bonnes vieiles partitions papier, lesquelles ne disparaîtront pas en un jour de toute façon.

Maintenant, il ne reste plus qu'à moderniser tant soit peu le répertoire...

Commentaires

1. Le jeudi 13 décembre 2012, 00:13 par DavidLeMarrec

Bonsoir Patrick,

Niveau répertoire, le Philharmonique de Bruxelles ne se limite pas non plus aux dernières symphonies de Mozart et aux ouvertures de Rossini !

J'espère depuis des années ce type de matériel pour les particuliers... On s'en approche inexorablement, mais dans l'attente, je croule sous le papier...