Le journal de papageno - Mot-clé - Thierry Escaich - CommentairesLe Journal de Papageno est un blog francophone consacré à la musique classique et contemporaine.2023-08-18T08:55:10+02:00Patrick Loiseleururn:md5:e3d6f6e2ebef7c45d0c5e125b87d9f0aDotclearDu progressisme en musique - Papagenourn:md5:beb2cfec8be847dd3d8eb0e7227e1c902008-04-07T20:43:07+00:002008-04-07T20:43:07+00:00Papageno<p>Merci de ce long commentaire. Bien content que le concert-conférence Janacek vous ait plu (je n'ai pas pu m'y rendre en raison d'une répétition d'orchestre, mais je transmettrai vos félicitations à Pierre-Henri Xuereb). La viole d'amour, comme toutes les violes, a un son beaucoup moins puissant que le violon ou le violoncelle. Elle est née à une époque incomparablement moins bruyante que la nôtre, où les salles de concert étaient plus petites et l'écoute certainement beaucoup plus fine qu'aujourd'hui !</p>Du progressisme en musique - azbinebrozerurn:md5:d270cf39c0db6081f012de325ca433cd2008-04-07T19:48:37+00:002008-04-07T19:48:37+00:00azbinebrozer<p>Merci pour cette belle analyse des choix originels de la musique Boulez et Stockhausen autour d'un Messiaen radical mais marginal ?<br />
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Elle m'a fait un peu penser à cette analyse de F. Chatelet qui expliquait le processus révolutionnaire comme le compromis des radicalités : après la révolution de 17, Lénine et Trotsky ne s'entendent que sur leurs options respectives les plus radicales. Tout ce qui fait leurs rondeurs respectives est éliminé. Boulez et Stockhausen pour être moderne n'ont plus de choix que de partager un Messiaen radical et marginal. J'ai beaucoup écouté et aimé « 20 regards... »<br />
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La question du devenir de l'évolution de la musique, sous l'angle de sa compréhension et de son appréciation met en scène l'image séduisante d'un fil logique quasi préétabli qui se déroule et va vers la complexification (la notion de progrès n'a de sens que relatif). <br />
L'analogie avec les sciences du vivant est tentante. L'ontogénèse (le développement psychologique d'un individu) devient le parcours d'un auditeur avançant vers la complexité. Mais suit-on tous vraiment un parcours aussi univoque ? Je ne crois pas.<br />
La phylogénèse (l'histoire évolutive de l'espèce à laquelle appartient cet individu) serait le développement d'une musique toujours tournée vers plus de complexité ? Je ne suis pas spécialiste mais la polyphonie de la Renaissance n'offre-t-elle pas une complexité non pas moindre mais différente de celle de la musique baroque ? On ne peut nier un mouvement de complexification mais avec des phases de régression ou de déplacement.<br />
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Je conseille à tous la relecture d'un Astérix (lequel je ne sais plus hélas) où la cohorte romaine est organisée en avant-garde, garde et arrière-garde et où chacun s'enquiert de son rôle, et certains de s'en réjouir... Jusqu'à ce que l'attaque de l'arrière-garde par le célèbre couple gaulois renverse la perspective et chacun des légionnaires de s'interroger de son statut ! Un traité historique majeur ! ;- )<br />
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Dans l'éducation nous venons de subir avec l'arrivée de nouveaux programmes un déplacement ou un renversement total qui donne le tournis aux analystes qui ne savent s'ils doivent parler de passéisme ou de dangereuse escalade vers un futur libéral !...<br />
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Je suis allé voir sur vos conseils le concert-conférence sur le 2ème quatuor de Janacek, création mondiale dans la version initiale. Merci encore ! Ce fut magnifique avec une plongée édifiante dans les problèmes de l'édition critique d'oeuvre. Avec un grand nerveux comme Janacek l'exposition du travail de restitution des choix du compositeur fut un véritable vertige !<br />
Et puis cette sensation après cette oeuvre amoureuse et idéaliste que le désir jamais satisfait donne une énergie folle !!<br />
La viole d'amour a-t-elle toujours ce son peu puissant ?<br />
Désolé je m'épanche ici. Sincèrement merci.</p>Du progressisme en musique - DavidLeMarrecurn:md5:65fce22c690d909c160c9bcd0d61b9f42008-04-05T22:15:00+00:002008-04-05T22:15:00+00:00DavidLeMarrec<p>Question très stimulante, et d'autant plus que je ne suis pas tout à fait en accord avec votre réponse. :)<br />
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Je vais tâcher de réagir, manière de causer un peu, lorsque j'aurai quelques instants. <br />
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Bon dimanche à vous ! </p>Concert mercredi 19 décembre à l'ENS: la musique de chambre de Thierry Escaich - Patrickurn:md5:c24d0b16c79badeb7076217222a589672007-12-20T23:06:26+00:002007-12-20T23:06:26+00:00Patrick<p>Comme vous j'ai trouvé les interprètes vraiments excellents et la présentation par le compositeur tout à fait stimulante intellectuellement. J'aime bien la musique d'Escaich même si je ne la trouve pas transcendante (je ne le comparerais pas à Messiaen). Pour simplifier un peu, les compositeurs de la génération de Thierry Escaich, comme Philippe Hersant ou Nicolas Bacri, écrivent de la musique moins avant-gardiste-qui-fait-mal-aux-oreilles que leurs aînés dans les années 1970. Après l'expérimentation à tout prix (quitte à faire fuir le pubic) le temps semble venu de la réconciliation entre musique d'hier et d'aujourd'hui, mais également entre compositeurs et public. Tout change et on se lasse de tout, même du changement...</p>Concert mercredi 19 décembre à l'ENS: la musique de chambre de Thierry Escaich - Ericurn:md5:0109f697946bf8039d1c148683735b452007-12-20T12:07:15+00:002007-12-20T12:07:15+00:00Eric<p>J'ai assisté au concert/débat. J'ai tout d'abord été emballé par l'interprétation des artistes, surtout si l'on considère qu'ils jouaient ensemble pour la première fois.<br />
Pour rebondir sur l'article du 18 octobre 2007, j'ai pris un réel plaisir à écouter les oeuvres de Thierry Escaich. On y trouve un vrai travail de composition et l'expression d'un univers dans lequel on peut aisément entrer. Enfin, je mélange peut-être les choux et les carottes, en l'occurence Dusapin, Boulez et Escaich ?</p>