Le journal de papageno - Mot-clé - barytonLe Journal de Papageno est un blog francophone consacré à la musique classique et contemporaine.2023-08-18T08:55:10+02:00Patrick Loiseleururn:md5:e3d6f6e2ebef7c45d0c5e125b87d9f0aDotclearDebussy, Chausson, Ravel par la Cie de L'Oiseleururn:md5:327ac73549f40fba14178a6794be8e622017-10-14T14:03:00+02:002017-10-14T13:11:45+02:00Patrick LoiseleurConcertsbarytonL Oiseleur des Longchampsmezzomusique françaisemélodiepiano<p>La Cie de l'Oiseleur présente :</p>
<p><ul><li>Marion Gomar, mezzo</li>
<li>Emmanuelle Cala, flûtiste</li>
<li>Benjamin Laurent, pianiste</li>
<li>Grigori Abramian, pianiste</li>
<li>L'Oiseleur des Longchamps, baryton</li>
</ul></p>
<p>dans </p>
<p><ul><li>DEBUSSY : Syrinx, L'après-midi d'un faune, Chansons de Bilitis</li>
<li>RAVEL : Shéhérazade</li>
<li>CHAUSSON : poème de l'amour et de la mer</li>
</ul></p>
<p>le<strong> mercredi 25 octobre à 20h</strong> au Temple du Luxembourg 58 rue Madame 75006 Paris. </p>
<p>Entrée : libre participation</p> <p><a href="https://www.journaldepapageno.fr/public/affiches/Chausson_Ravel_Debussy_25_10_2017.jpg"><img src="https://www.journaldepapageno.fr/public/affiches/.Chausson_Ravel_Debussy_25_10_2017_m.jpg" alt="" style="margin: 0 auto; display: block;" /></a></p>
<p>Venez nombreuses, chères lectrices, pour déguster ces classiques de l'impressionnisme musical français, préparés avec amour.</p>L'Oiseleur chante Loiseleururn:md5:08f5821b59f852c28c4352d47953567b2017-08-22T13:04:00+02:002017-08-23T10:28:14+02:00Patrick LoiseleurDisquesbarytondisqueL Oiseleur des LongchampsMary OlivonSabine Revault d AllonessopranoTamino Productions<p>Voilà bientôt dix ans que j'ai la joie et la chance de collaborer avec le baryton français L'Oiseleur des Longchamps. Cet artiste pourrait être un lointain cousin, car la famille Loiseleur s'appelait L'Oiseleur des Longchamps auparavant; mais c'est surtout un ami proche et un grand musicien dont la curiosité pour les répertoires méconnus n'a d'égale que son goût pour la musique d'aujourd'hui. Pour fêter dignement cet anniversaire, quoi de mieux qu'un disque résumant le meilleur des chansons écrites pour lui, et parfois sur des textes qu'il m'a proposés ?</p> <p>Ce qui n'était qu'une idée est devenu un projet, avec une merveilleuse équipe:</p>
<ul><li>Sabine Revault d'Allones, soprano</li>
<li>Mary Olivon, piano</li>
<li>L'Oiseleur des Lonchamps, baryton</li>
</ul>
L'enregistrement est prévu en octobre, le disque devrait être disponible au début de l'année 2018. Vous entendrez certainement reparler de ce disque "L'Oiseleur chante Loiseleur", chères lectrices, et nous lancerons une souscription qui vous permettra de commander un exemplaire à l'avance et même une place VIP lors de la soirée de lancement.
<p>Et pour vous donner un avant-goût de ce travail,<a href="https://tamino-productions.com/11-scores/loiseleur/96-neige-sur-liege-for-baritone-and-piano-loiseleur" hreflang="en" title="Patrick Loiseleur Neige sur Liège (Haïku) PDF Score"> je vous invite à écouter</a> une très courte pièce intitulée <em>Neige sur Liège </em>que j'ai écrite en décembre 2010. J'avais exactement une heure de repos entre deux répétitions d'orchestre au conservatoire de Liège. Il neigeait. J'ai écrit ces deux pages d'un seul jet, et ne les ai quasiment pas retouchées par la suite. La forme du texte est celle du <em>Haïku</em> japonais c'est à dire 5 puis 7 puis 5 syllabes avec la référence obligée à l'une des quatre saisons et la volonté de capturer l'instant.</p>
<p><a href="https://tamino-productions.com/11-scores/loiseleur/96-neige-sur-liege-for-baritone-and-piano-loiseleur" title="Patrick Loiseleur Neige sur Liège (Haïku) PDF Score"><img src="https://www.journaldepapageno.fr/public/tamino/Loiseleur_NeigeSurLiege_Thumnail.jpg" alt="Loiseleur_NeigeSurLiege_Thumnail.jpg" title="Loiseleur_NeigeSurLiege_Thumnail.jpg, août 2017" style="margin: 0 auto; display: block;" /></a></p>
<p>La partition de cette pièce est disponible au format électronique uniquement <a href="https://tamino-productions.com/">sur le site Tamino Productions</a>.</p>Antigone et les grenouillesurn:md5:966d68c16ef54043e713505bfe394cf52016-12-21T21:45:00+01:002016-12-28T22:45:10+01:00Patrick LoiseleurConcertsAndré Blochbarytonchant lyriqueL Oiseleur des Longchampsmusique françaisemélodie françaisepianosopranoténor<p>Pour terminer l’année en beauté, la compagnie de L’Oiseleur nous proposait deux œuvres lyriques d’André Bloch : la cantate <em>Antigone</em> et le conte lyrique <em>Brocéliande</em>.</p>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><a class="media-link" href="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/broceliande_2.jpg"><img alt="broceliande_2.jpg" class="media" src="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/.broceliande_2_m.jpg" /></a>
<figcaption>La compagnie de L'Oiseleur toute en beautés ce soir-là</figcaption>
</figure>
<p> </p> <p>André Bloch est musicien français qui obtint le <a href="http://www.musimem.com/prix-rome-1890-1899.htm" hreflang="fr" title="Prix de Rome">Prix de Rome en 1893</a>, fut l’élève de Massenet et plus tard le professeur de Jehan Alain. La cantate <em>Antigone</em> est celle du prix de Rome précisément. Œuvre d’un jeune homme de 20 ans, elle est fort influencée par Verdi et Wagner : un ténor et un baryton héroïques, à grands renforts de fortissimos dramatiques et d’aigus fracassants, se disputent le sort de la belle Antigone (chantée avec beaucoup de grâce par la soprano Marion Gomar), coupable d’avoir apporté une sépulture décente à son frère en bravant l’interdiction du roi. L’un veut la condamner, l’autre veut la sauver, ou bien à défaut d’y parvenir, mourir avec elle. Ces élans emphatiques et furieusement post-romantiques me touchent assez peu, et je leur préfère de loin les passages plus calmes où les harmonies sont magnifiques, des couleurs franckistes qui annoncent Fauré et Ravel. A défaut d’être particulièrement original, cette cantate est de bonne facture, respectueuse des voix bien qu’elle exige beaucoup d’aigus et de puissance. Et comme Mary Olivon fait des miracles en matière de timbres et de couleurs avec seulement dix doigts et un piano, je me surprends à imaginer un orchestre, des violons, des cors, des harpes et des percussions.Après cette mise en bouche, nous écoutons un conte musical écrit par un certain Ferdinand Gregh, contemporain d’André Bloch (1873-1961) et membre de l’Académie française, s’il vous plaît. L’action se situe dans une forêt mythique qui est laissée à l’imagination du spectateur, comme l’indique la récitante:</p>
<p style="margin-left:35.25pt;"><em>La scène est dans Brocéliande, immense empire<br />
Où non loin de Perrault on voit errer Shakespeare</em></p>
<p>Nous assistons au dialogue charmant de 4 grenouilles (Caroline Montier, Véronique Housseau, Mariamielle Lagamat, Mathilde Rossignol) et d’un crapaud au cœur tendre (le ténor Georges Wanis) qui rêve au grand amour malgré son physique disgracieux. Et puis ce sont des fées (les mêmes plus Erminie Blondel) qui caquètent en quintette avant de se cacher. Arrive un ambassadeur (le baryton L’Oiseleur des Longchamps) qui est spécialement mandaté par <em>« le roi Charles-Jean-Paul XXII, Prince du Vague-Empire, duc des Pays-Bleus, Marquis de ça-et-là, comte d’Ailleurs »</em>. Suit un dialogue charmant avec les fées qui se montrent bien peu farouches et acceptent de bon cœur de marrainer la fille du Roi. <em>« Quel bonheur pour mon maître, et quel succès pour moi ! »</em> se réjouit L’Oiseleur en ambassade.</p>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><a class="media-link" href="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/broceliande_loiseleur_des_longchamps.jpg"><img alt="broceliande_loiseleur_des_longchamps.jpg" class="media" src="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/.broceliande_loiseleur_des_longchamps_m.jpg" /></a>
<figcaption>L'Oiseleur des Longchamps, ambassadeur</figcaption>
</figure>
<p>Hélas, la fée Carabosse (retour de l'excellente Marion Gomar) qui cachait son vilain nez et son mauvais caractère, apparaît. Elle joue à nous faire peur, aidée par la musique qui se fait plus dissonante et sauvage. Carabosse promet de venger l’outrage sans pareil qui lui est fait ; cependant, si elle veut punir le Roi qui ne l’a pas conviée au baptême, elle n’a pas assez de méchanté pour s'en prendre sérieusement à l’enfant ; ainsi la belle princesse, parée de toutes les vertus par les fées, ne mourra pas : elle dormira seulement pour cent ans. Marion Gomar donne beaucoup de présence à ce personnage qui s’amuse à nous faire peur, mais pas trop. La tessiture n’est pas facile, car il faut de la puissance dans les graves tout en montant assez haut dans l’aigu.</p>
<p>Pour la dernière scène, retour des grenouilles et du crapaud (lequel a été injustement oublié par l’auteur et ne s’est pas transformé en Prince), qui chantent le lever du Soleil qui vient réveiller la forêt comme le Prince charmant réveille la Belle endormie.<br />
</p>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><a class="media-link" href="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/broceliande_3_marion_gomar.jpg"><img alt="broceliande_3_marion_gomar.jpg" class="media" src="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/.broceliande_3_marion_gomar_m.jpg" /></a>
<figcaption>Marion Gomar, en fée Carabosse</figcaption>
</figure>
<p>Écrite en 1925, cette aimable fable chantée joue sur les clichés tant dramatiques que musicaux ; elle a un petit air de déjà-entendu qui la rend facile d’accès et agréable. On sent aussi qu’on a affaire à un musicien qui a du métier et connaît les voix autant que les instruments. Bien sûr, lorsqu’on pense qu’à la même période Schoenberg, Hindemith, Strawinski et Bartok étaient en train de faire péter la baraque et d’inventer le XXè siècle musical en dynamitant la tonalité et la mélodie, on comprend qu’André Bloch n’ait pas trouvé une grande place dans les histoires de la musique. Cela étant posé, ce conte musical charmant et bien troussé trouverait facilement sa place dans le répertoire pas si étendu du théâtre musical à destination du jeune public, et on le reverrait bien volontiers avec la même troupe, un brin de mise en scène, décors et costumes. Pour terminer, il faut saluer avant tout l’énergie et l’enthousiasme de L’Oiseleur des Longchamps et de sa compagnie pour dénicher des œuvres rares et méconnues, réunir une troupe pour les monter en version de concert, et puis faire circuler le spectacle ainsi ressuscité ici et là. Les projets nouveaux foisonnent : le « songe d’une nuit d’été » d’Ambroise Thomas, le « Stabat Mater » de Clémence de Grandval, un concert « Saint Valentin » pour le 14 février… que de belles découvertes en perspective !</p>Claudine à l'Institut Culturel Roumainurn:md5:8e14327e3294456f4d3c7eb605c52e6d2016-10-01T16:59:00+02:002016-10-01T18:56:27+02:00Patrick LoiseleurOpérabarytonchant choralchant lyriqueL Oiseleur des Longchampsmusique françaiseopérettepianosoprano<p>La compagnie de L'Oiseleur et l'institut culturel roumain vous invitent à re-découvrir "Claudine", une opérette de <strong>Rodolphe Berger</strong> écrite en 1910 sur un texte de <strong>Colette</strong> et <strong>Willy</strong>. Cela se passe les <strong>4 et 5 octobre</strong> prochains à l'Institut Culturel Roumain, au 123 rue Saint Dominique à Paris. Cette opérette est tirée du célèbre <a href="http://www.livredepoche.com/claudine-lecole-colette-willy-9782253010487">"Claudine à l'école", un roman de Colette</a> qui fit scandale à sa parution 1900, dont l'héroïne est une adolescente malicieuse, pleine d'humour et de vitalité. L'établissement où elle prépare le brevet des collège devient une sorte de théâtre dont elle est spectatrice autant qu'actrice.</p> <figure style="margin: 0 auto; display: table;"><a class="media-link" href="https://www.journaldepapageno.fr/public/opera/claudine_colette_roland_berger.jpg"><img alt="claudine_colette_roland_berger.jpg" class="media" src="https://www.journaldepapageno.fr/public/opera/.claudine_colette_roland_berger_m.jpg" /></a>
<figcaption>Clémentine Decouture est <em>Claudine</em> (photo L'Oiseleur des Longchamps)</figcaption>
</figure>
<p>La distribution est splendide, avec des artistes que nos lectrices connaissent peut-être déjà:</p>
<ul>
<li>Claudine : <strong>Clémentine Decouture</strong></li>
<li>Luce : <strong>Sabine Revault d'Allonnes</strong></li>
<li>Mélie : <strong>Marie Kalinine</strong></li>
<li>la Négresse : <strong>Mariamielle Lamagat</strong></li>
<li>Mr Maria : <strong>Daniele Nutarelli </strong>(le 4) <strong>Antonel Boldan</strong> (le 5)</li>
<li>un serveur, un savant : <strong>Vlad Crosman</strong></li>
<li>Renaud : <strong>l'Oiseleur des Longchamps</strong></li>
<li>ensemble vocal<strong> les Essenti'Elles</strong></li>
<li>récitante :<strong> Delphine André</strong></li>
<li>chef de chant et pianiste : <strong>Franck Villard</strong></li>
</ul>
<p>Que dire de plus... ah si ! La réservation est obligatoire par email (institut@institut-roumain.<wbr />org) ou par téléphone (01 47 05 15 31).</p>Olivier Greif par L'Oiseleur des Longchamps le 18 mai à Parisurn:md5:c36eec930c8b29fccc2d3bdcdbd53aa12016-05-12T14:12:00+02:002016-05-14T13:26:02+02:00Patrick LoiseleurConcertsbarytoncréationmusique françaiseOlivier Greiforguepianosymphonie<p>C'est un programme rare qui sera donné le 18 mai prochain en l'église Saint-Lambert de Vaugirard à Paris. On pourra y entendre la <em>Première Symphonie</em> avec baryton solo d'<strong>Olivier Greif</strong>, dans une version pour orgue et voix, par <strong>L'Oiseleur des Longchamps</strong>, pour qui cette oeuvre a été écrite et qui en a assuré la création il y a quelques années. Le baryton français sera accompagné par<strong> Olivier Dekeister</strong> qui a également réalisé la transcription pour orgue. On pourra également entendre pour la toute première fois le cycle<em> Imago Mundi,</em> 6 mélodies pour voix et piano sur des poèmes de Dylan Thomas, Georges Shaw, William Blake, Paul Celan, Walt Whitman, toujours avec le baryton L'Oiseleur des Longchamps accompagné par <strong>Philippe Hattat</strong> au piano.<br />
<br />
</p> <figure style="margin: 0 auto; display: table;"><a class="media-link" href="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/tract_concert_greif_180516.jpg"><img alt="tract_concert_greif_180516.jpg" class="media" src="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/.tract_concert_greif_180516_m.jpg" /></a>
<figcaption>concert Greif 18 mai 2016</figcaption>
</figure>
<p>Une occasion privilégiée de découvrir l'oeuvre d'un immense musicien qui s'est tenu à l'écart des courants de l'avant-garde "officielle" dûment subventionnée et labellisée par les institutions. Bien qu'ancrée dans une certaine tradition tonale, sa musique puissamment originale ne manquera pas de vous saisir, de vous aggriper aux tripes et de vous entraîner dans un univers sombre et obsessionnel, où seule l'expression par la musique d'une angoisse inconsolable devant la mort semble apporter un peu de soulagement. Depuis sa disparition en 2000, c'est par ses propres qualités que la musique d'Olivier Greif diffuse dans un cercle de plus en plus large, où les musiciens ayant côtoyé le compositeur français (comme Pascal Amoyel ou L'Oiseleur des Longchamps) sont rejoints par la jeune génération qui ne le connaît que par ses partitions. C'est également grâce au travail remarquable de <a href="http://www.oliviergreif.com/association/">l'association Olivier Greif</a> pour faire éditer, jouer et enregistrer ses oeuvres. Ne manquez pas cette magnifique<em><u> Première symphonie</u></em>, sur des textes de Paul Ceylan, par le chanteur qui en est le destinataire, mercredi prochain à Paris.</p>Laissez-vous bercer par la Compagnie de L'Oiseleururn:md5:a7a8fa41d4c723ae6bdfd45e13c334c02016-05-11T17:04:00+02:002016-05-23T07:03:02+02:00Patrick LoiseleurConcertsbarytonconcertcréationmélodie françaisepianosoprano<p>Ce soir, le 11 mai à Paris, la Compagnie de L'Oiseleur vous convie à écouter un programme de <em>berceuses</em> (dont <a class="ref-post" href="https://www.journaldepapageno.fr/index.php/post/2009/07/11/Berceuse-sur-une-gamme-fantaisiste">la mienne</a>), avec la délicieuse Clémentine Decouture, soprano, et l'excellent Nicolas Cheverau au piano (qui forment ensemble le <a href="http://duodixvagues.wix.com/accueil" hreflang="fr">Duo Dix Vagues</a>) et bien sûr le baryton L'Oiseleur des Longchamps. Ça se passe au temple du Luxembourg, 58 rue Madame à Paris. Venez nombreux !</p> <figure style="margin: 0 auto; display: table;"><a class="media-link" href="https://www.journaldepapageno.fr/public/berceuse/Berceuses.jpg"><img alt="Berceuses.jpg" class="media" src="https://www.journaldepapageno.fr/public/berceuse/.Berceuses_m.jpg" /></a>
<figcaption>Berceuses.jpg, mai 2016</figcaption>
</figure>
<p> </p>Oiseaux en chantant, le 15 avril par la compagnie de L'Oiseleururn:md5:42a18b1deed7d5426cea0fb5286567482016-04-06T12:15:00+02:002016-04-06T11:16:04+02:00Patrick LoiseleurConcertsbarytonchant lyriqueL Oiseleur des Longchampsmusique françaisemélodieoiseaupianorécitalsopranoténor<p>La Compagnie de L'Oiseleur vous convie à un nouveau récital <em>Oiseaux en Chantants</em>, avec<strong> Alexander Swan</strong>, ténor, <strong>Mathilde Rossignol,</strong> soprano, <strong>L'Oiseleur des Longchamps</strong>, baryton (qu'on ne présente plus à nos lectrices) et <strong>Laurianne Corneille</strong> au piano. Les noms de famille des interprètes semblaient les prédestiner à proposer ce concert entièrement consacré aux oiseaux mis en musique : colibri, pie, canard, coq, poule, aigle, albatros, alouette, colombe, coucou, ramier, cygne, corbeau, hirondelle, héron, rossignol, faucon etc ... un récital enchanteur à ne pas manquer ! C'est le vendredi 15 avril prochain à Paris, au Temple du Luxembourg.</p>
<p> </p> <p>Côté compositeurs, on recense Beydts, Bizet, Brahms, Britten, Canteloube, Chabrier, Chausson, Daquin, Durey, De Falla, Gounod, Greif, Grieg, Hahn, Holmes, Massenet, Mendelssohn, de Polignac, Rameau, Ravel, Rosenthal, Rubinstein, Satie, Schubert, Schumann et Yradier. Fidèle à ses habitudes, la compagnie de L'Oiseleur marie les classiques avec des raretés et des oeuvres contemporaines. De quoi enchanter toutes les oreilles, celles des néophytes comme celles des mélomanes confirmés et curieux.</p>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><a class="media-link" href="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/Oiseaux_en_chantant_Daniel_Maclise-1806-1870.jpg"><img alt="Oiseaux_en_chantant_Daniel_Maclise-1806-1870.jpg" class="media" src="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/.Oiseaux_en_chantant_Daniel_Maclise-1806-1870_m.jpg" /></a>
<figcaption>illustration: Daniel Maclise (1806-1870)</figcaption>
</figure>Amour et botanique par la Compagnie de L'Oiseleur.urn:md5:16036ecee39b2c08a85bafef6405d31f2016-01-23T09:15:00+01:002016-01-23T09:15:00+01:00Patrick LoiseleurConcertsbarytonchant lyriquecompositricesconcertguitareL Oiseleur des Longchampsmusique françaisemusique romantiquemélodiepianorécitalsoprano<p>Un peu de douceur et de tendresse, n'est-ce pas ce dont nous avons tous besoin en ces temps politiquement troubles et économiquement difficiles ? Et c'est exactement ce que nous propose la <a href="https://www.facebook.com/La-Compagnie-de-lOiseleur-323962454461577/" hreflang="fr">Compagnie de L'Oiseleur</a> le 16 février prochain au Temple du Luxembourg (58 rue Madame à Paris) avec un nouveau programme "Amour et Botanique". Deux voix, celles de Caroline Montier (soprano) et <a href="http://compagnieloiseleur.wix.com/loiseleurbaryton">l'Oiseleur des Longchamps</a> (baryton), une guitare (Clotilde Bernard) et un piano (Stéphanie Humeau) pour un programme aussi éclectique que bien composé. Avec des classiques, des raretés et des chansons populaires (<meta http-equiv="content-type" content="text/html; charset=utf-8" />Barbara, Berlioz, Caldara, Chaminade, Frescobaldi, Holmès, Kosma, de La Presle, de Polignac, Saint-Saens, Schubert, Spohr). <meta http-equiv="content-type" content="text/html; charset=utf-8" /></p><p> </p> <figure style="margin: 0 auto; display: block;"><a class="media-link" href="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/TRACT_AMOUR___BOTANIQUE_4.jpg"><img class="media" src="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/.TRACT_AMOUR___BOTANIQUE_4_m.jpg" alt="TRACT_AMOUR___BOTANIQUE_4.jpg" /></a><figcaption>TRACT_AMOUR___BOTANIQUE_4.jpg, janv. 2016</figcaption></figure><p>Ce programme vient commémorer le bicentenaire de la monumentale <em>Flora Gallica</em> en 7 volumes de Jean-Louis Auguste L'Oiseleur des Longchamps (1774-1849), botaniste et ancêtre du chanteur du même nom. Peut-être aurons-nous le plaisir de nous y retrouver ?</p>La Venise enchantée de L'Oiseleur des Longchampsurn:md5:a84fa306dd7c15605bc35c85e4533c442015-10-18T14:55:00+02:002015-10-21T09:24:48+02:00Patrick LoiseleurConcertsbarcarollebarytonchant lyriqueconcertharpemezzomélodie françaisepianorécitalsoprano<p>Si j'aime les récitals de La compagnie de L'Oiseleur, ce n'est pas uniquement pour les partenaires féminines dont il sait s'entourer et dont la grâce n'a d'égale que le talent. C'est aussi parce que je me sens toujours délicieusement idiot en regardant le programme et en voyant, à côté de noms de compositeurs familiers (Chopin, Massenet, Offenbach, ...) d'autres qui le sont beaucoup moins voire pas du tout (Augusta Holmès, Pierre de Bréville, Roland Manuel, Amédée de Beauplan...).</p>
<p>Mercredi dernier, ous avons pu entendre <em>Enchantante Venise</em>, un programme d'une étonnante diversité bien qu'il soit essentiellement constitué de Barcarolles glanées parmi les classiques aussi bien que les introuvables de la mélodie française.</p> <p>Entouré d'<strong>Aurélie Loilier</strong> (soprano), <strong>Xénia d'Ambrosio</strong> (contralto), <strong>Leo de Bono</strong> (piano) et <strong>Julien Marcou</strong> (harpe), L'Oiseleur des Longchamps nous a une fois de plus étonnés, charmés et transportés. Mon coup de coeur ce soir va à la barcarolle d'Augusta Holmès, bouleversante chanson de l'amour déçu dont Aurélie Loilier donne des accents théâtraux aussi bien qu'intimes:</p>
<p><em><span style="font-family: Roboto, arial, sans-serif; line-height: 17px;">Je sais bien que mon amour</span><br style="font-family: Roboto, arial, sans-serif; line-height: 17px;" />
<span style="font-family: Roboto, arial, sans-serif; line-height: 17px;">N'est qu'une folie</span><br style="font-family: Roboto, arial, sans-serif; line-height: 17px;" />
<span style="font-family: Roboto, arial, sans-serif; line-height: 17px;">Que ton cerveau, m'oublie</span><br style="font-family: Roboto, arial, sans-serif; line-height: 17px;" />
<span style="font-family: Roboto, arial, sans-serif; line-height: 17px;">Que ton coeur est sourd.</span><br style="font-family: Roboto, arial, sans-serif; line-height: 17px;" />
<span style="font-family: Roboto, arial, sans-serif; line-height: 17px;">Mais je veux te dire encore</span><br style="font-family: Roboto, arial, sans-serif; line-height: 17px;" />
<span style="font-family: Roboto, arial, sans-serif; line-height: 17px;">A quel point je t'aime !</span></em></p>
<p>Par chance on trouve en ligne <a href="https://youtu.be/lnZaktLSQ54">une captation d'un récital plus ancien</a> qui permet de se faire une idée de cette <em>barcarolle</em> bien que le son de l'enregistrement ne soit pas à la hauteur de l'interprétation.</p>
<p>Et mon deuxième coup de coeur va à la Venise marine de Pierre de Bréville, sur un texte d'<a href="http://www.e-venise.com/litterature/henri_de_regnier_venise.htm">Henri de Régnier</a>. Les couleurs mélancoliques et élégiaques de cette pièce conviennent parfaitement à la voix de baryton de L'Oiseleur des Longchamps.</p>
<p>La harpe qui remplace le piano pour certaines mélodies et travaille en duo dans d'autres est également un vrai plus: si nos lectrices savent combien <a class="ref-post" href="https://www.journaldepapageno.fr/index.php/post/2008/09/28/Je-hais-le-piano">j'aime le piano</a>, elles savent aussi que j'ai une affection particulière pour cet instrument, pour qui j'ai déjà écrit plusieurs pièces, qui s'équilibre très naturellement avec la voix et crée un sentiment d'intimité, de proximité avec le public.</p>
<p>Un très beau programme que la très classique barcarolle des Contes d'Hoffman vient conclure avec l'effectif au complet (piano, harpe, et les trois chanteurs), pour notre grand bonheur.</p>
<p>Rendez-vous est pris pour le <strong>11 novembre</strong> prochain au Temple du Luxembourg, avec un nouveau programme consacré à quatre compositeurs pris dans la Grande Guerre: Reynaldo Hahn, Jacques de La Presle, Pierre Vellones et Ermend Bonnal. </p>Le Roi Arthus au Paradis ?urn:md5:217c4a235cfe67a428dae7ead5fc2c032015-06-15T23:15:00+02:002015-07-25T22:14:28+02:00Patrick LoiseleurOpérabarytonmusique françaisemusique lyriqueopérasopranoténor<blockquote>
<p>Je cherche non seulement à rendre mes personnages plus vivants, à les faire mieux parler et plus clairement, tout en les maintenant dans cette vérité spéciale de la vérité artistique, qui n'a aucun rapport avec la vérité naturaliste<em> (Ernest Chausson, lettre à Paul Poujaud, juin 1889)</em></p>
</blockquote>
<p><span style="line-height: 20.8000011444092px;">L'histoire du <em>Roi Arthus </em>d'Ernest Chausson est emblématique des difficultés que peut rencontrer un compositeur, si doué et travailleur soit-il, pour trouver la reconnaissance qu'il mérite. Après avoir </span><span style="line-height: 20.8000011444092px;">consacré dix ans de sa vie à écrire son unique opéra, et puis quatre ans à essayer de le fourguer sans succès à tous les chefs d'orchestre et tous les directeurs d'opéra d'Europe, Chausson est mort en 1899 sans avoir pu assister à la création du Roi Arthus. </span><span style="line-height: 20.8000011444092px;">Notons au passage que son éditeur, Choudens, loin de l'aider, lui a mis des bâtons dans les roues en s'opposant à la création à Madrid ou à Prague sans réussir pour autant à obtenir une création parisienne. </span><span style="line-height: 20.8000011444092px;">Après le décès de Chausson c'est Vincent d'Indy qui réussit à persuader les nouveaux directeurs de la monnaie de Bruxelles de créer <em>Le Roi Arthus</em>, en 1903. Et ce n'est que cent vingt ans après sa complétion qu'il entre enfin au répertoire de l'Opéra de Paris ! </span></p> <p><span style="line-height: 20.8000011444092px;">Lorsqu'on sait qu'il s'agit d'un opéra majeur de cette époque, qu'on ne peut comparer qu'à </span><em style="line-height: 20.8000011444092px;">Pelléas et Mélisande</em><span style="line-height: 20.8000011444092px;">, c'est incompréhensible et même scandaleux. Au passage notons tout ce que cela implique pour ceux et celles qui croieraient naïvement que le jugement de la postérité est toujours équitable, et que la critique comme les organisateurs de concerts savent repérer les chefs-d'oeuvre de façon infaillible et optimale. C'est faux, bien sûr ! Les musiciens, et plus encore les responsables d'institutions culturelles, sont victimes d'esprit grégaire, de manque d'audace et de curiosité. Ainsi beaucoup d'oeuvres mineures de Beethoven sont jouées plus souvent que des oeuvres majeures de ses contemporains, simplement parceque la marque "Beethoven" y est associée. Autre exemple fameux, la 37e symphonie de Mozart qui est beaucoup moins jouée depuis qu'on sait qu'elle fut en réalité écrite par Michel Haydn. Mozart ayant recopié la symphonie et ajouté quelques mesure d'introduction lente, la supercherie n'a été découverte qu'en 1907. Bien entendu les musicologues qui vantaient le charme mozartien de cette symphonie se sont alors mis à la trouver faible et sans grand intérêt. Fermons la parenthèse.</span></p>
<p><span style="line-height: 1.6em;">La question que tout le monde se posait en 1903, à en croire les compte-rendu de Fauré ou Dukas: est-ce que c'est une pâle copie de <em>Trisan et Isolde</em>, ou pas ? Cette question a également beaucoup hanté Ernest Chausson, comme on peut le voir dans sa correspondance:</span></p>
<blockquote>
<p>Il y a surtout cet affreux Wagner qui me bouche toutes les voies. Je me fais l’effet d’une fourmi qui rencontre une grosse pierre glissante sur son chemin. Il faut faire mille détours avant de trouver un passage. J’en suis là. Je cherche. J’ai même de la patience et quelque peu d’espérance.</p>
</blockquote>
<p><span style="line-height: 1.6em;">En 2015, voici mon sentiment sur la question: premièrement le Roi Arthus n'est pas tellement wagnérien, et deuxièmement, s'en fiche un peu, non ? Je comprends parfaitement que la question passionnait les compositeurs français de cette époque (et c'est Debussy qui a su leur montrer une voie radicalement nouvelle qui s'est montrée très féconde), mais aujourd'hui elle n'a pas la même importance, elle est devenue sans enjeu. Pour revenir sur le premier point, une des caractéristiques de Wagner est la répétition, l'insistance sur les mêmes motifs, avec parfois une lourdeur toute germanique. Point de redites chez Chausson, et malgré la richesse du contrepoint, beaucoup d'effets de transparence qui s'approchent de l'impressionisme davantage que du wagnérisme.</span></p>
<p>L'orchestre tient une place très important dans le roi Arthus: préludes, interlude et postludes viennent poser le décor, peindre les sentiments des personnages et la progression de l'action. Je remarque des solos inhabituels aux instruments graves: tuba, clarinette contrebasse, mais également de très beaux solos d'altos interprétés par Laurent Verney j'ai l'impression. Emporté avec énergie par Philippe Jordan, l'orchestre de l'opéra donne le meilleur de lui-même c'est un régal à entendre de bout en bout.</p>
<p>On ne peut pas en dire autant de la mise en scène: les moyens considérables de l'opéra de Paris sont ici mis au service d'une vision singulièrement étriquée et sans envergure de l'opéra. Où est la Bretagne qui fait rêver avec ses forêts enchantées, ses tempêtes, ses rochers de granit, son océan ? Elle est tout entière réfugiée dans la fosse d'orchestre, ce qui se passe sur le plateau étant d'une prévisible banalité. On comprend que le metteur en scène ait voulu éviter le côté kitsch des cottes de mailles, pont-levis et robes de princesses moyenâgeuses, mais ce qu'il propose en échange ne fait pas beaucoup rêver et semblerait plus adapté à une comédie musicale sur <em>La petite maison dans la prairie</em> qu'à l'opéra de Chausson.</p>
<p><span style="line-height: 1.6em;">Du point de vue du livret, la différence majeure avec </span><em style="line-height: 1.6em;">Tristan et Isolde</em><span style="line-height: 1.6em;"> est la focalisation sur le roi Arthus: les amours adultérines de Lancelot et Genièvre tiennent une place importante mais pas centrale dans l'oeuvre. Les personnages de Lancelot et Genièvre (magnifique Sophie Koch) sont ambigus, prisonniers de violentes passions contradictoires donc le choc les écrasera. Mais le plus grand drame est au fond celui d'Arthus qui se voit confronté non seulement à la vieillesse et à la mort mais aussi à la trahison de ses proches et à la destruction de tout ce qu'il a voulu construire avec les chevaliers de la Table Ronde, par le déchaînement des passions et des luttes fratricides entre Mordred et Lancelot. Le fond du désespoir semble atteint au troisième acte lorsque le roi ne peut que s'écrier:</span></p>
<blockquote>
<p>Genièvre ! Lancelot ! Et morts tous les deux !<br />
Ceux que j'aimais le plus au monde<br />
Impitoyablement ont déchiré mon coeur.<br />
Mais la blessure est trop profonde;<br />
Je n'ai plus rien d'humain que ma douleur.<br />
Tout, tout s'écroule à la fois, tout s'effondre<br />
L'oeuvre de ma vie est brisée.<br />
Au cri de mon coeur blessé<br />
Nul coeur ne peut plus répondre.</p>
</blockquote>
<p>Lancelot n'est pas encore mort pourtant, il reprend conscience et propose à Arthus de le tuer pour venger son honneur. Celui-ci répond, désabusé:</p>
<blockquote>
<p>Mon honneur ! Crois-tu donc qu'il dépende<br />
D'un autre que moi-même ?<br />
Sans doute l'heure est venue<br />
Où je vais quitter ce monde<br />
Hélas sans regrets</p>
</blockquote>
<p>avant de se tourner vers Dieu:</p>
<blockquote>
<p>Seigneur, Seigneur, je suis sans forces entre vos mains<br />
Mon courage est vaincu je n'ai plus d'espérance<br />
Dans un sommeil sans lendemain<br />
Endormez, s'il le peut, endormez ma souffrance</p>
</blockquote>
<p>Dans le moment le plus beau de l'opéra selon moi, un choeur venu du ciel vient consoler Arthus, la musique s'éclaircit tout en gardant quelque chose de sombre: </p>
<blockquote>
<p>Arthus, ô noble victime<br />
Jouet d'un rêve éternel<br />
Viens. Le monde fut cruel<br />
Pour ton âme trop sublime</p>
<p>Le sort trompa les desseins<br />
Ton oeuvre chancelle et croule<br />
Dans l'inévitable houle<br />
Qui roule tous les humains</p>
<p>Ton oeuvre écroulée est belle.<br />
Ceux-là seuls sont de héros<br />
Qui luttèrent sans repos<br />
Pour la Justice éternelle.</p>
<p>Mais quand viendra le réveil<br />
Tu déchireras les voiles<br />
Et le front mitré d'étoiles<br />
Tu descendras du soleil.</p>
<p>Comme un sublime manoeuvre,<br />
Sur terre tu reviendras<br />
Pour reprendre ta grande oeuvre<br />
Et livrer de fiers combats</p>
<p>Arthus ! Sur ton front royal<br />
Qu'a dédaigné la victoire<br />
Plane la suprême gloire<br />
D'avoir cru dans l'idéal.</p>
</blockquote>
<p>Comment ne pas voir dans ce roi Arthus un autoportrait d'Ernest Chausson, de ses souffrances, de son travail acharné et quasiment sans espoir, et de la reconnaissance qu'il trouve au-delà de la mort ? Ce troisième acte m'a ému aux larmes et sa conclusion orchestrale, pianissimo, est un des plus beaux moments de musique que j'ai entendu dans ma vie. Après un long purgatoire, la musique de Chausson a-t-elle atteint le paradis ?</p>L'Oiseleur chante l'éducation sentimentale le 8 avril 2015 à Parisurn:md5:4ce99599d86c6841eebad3756b7378d02015-04-04T16:02:00+02:002015-04-04T15:04:02+02:00Patrick LoiseleurConcertsbarytoncréationL Oiseleur des Longchampsmusique françaisemélodiemélodie françaisepianorécitalsoprano<p>La Compagnie de L'Oiseleur continue sa noble mission de nous charmer les oreilles avec des programmes de chant lyriques originaux et savamment composés, où les classiques dialoguent avec les oeuvres rares et la création. </p>
<p>Elle vous propose mecredi 8 avril prochain au temple du Luxembourg <em>une éducation sentimentale</em>, avec comme professeurs messieurs Mozart, Mahler, Poulenc, Chopin, Schumann, Grieg, Messager. Dans le rôle du jeune padawan, Gabriel Rigaux présentrera ses mélodies sur les <a href="https://www.journaldepapageno.fr/index.php/post/2015/03/13/M%C3%A9lodies-de-Gabriel-Rigaux-chez-Tamino-Productions">Contemplations de Victor Hugo</a> pour la toute première fois au public.</p> <p>Cette belle musique sera incarnée par Sophie van de Woestyne, Marion Egéa, Pierre Girod, L'Oiseleur des Longchamps et Gabriel Rigaux. Venez nombreux !</p>
<p><a href="https://www.journaldepapageno.fr/public/affiches/education_sentimentale.jpg" title="education_sentimentale.jpg"><img src="https://www.journaldepapageno.fr/public/affiches/.education_sentimentale_m.jpg" alt="education_sentimentale.jpg" title="education_sentimentale.jpg, avr. 2015" style="margin: 0 auto; display: block;" /></a></p>Mélodies de Gabriel Rigaux chez Tamino Productionsurn:md5:43e6182025d86f35fdb03ec5528d32852015-03-13T23:12:00+01:002015-03-13T23:19:50+01:00Patrick LoiseleurÉditionbarytoncréationgabriel rigauxL Oiseleur des Longchampsmusique contemporainemusique françaisemélodiepartitionpianovictor hugo<p><a href="http://www.tamino-productions.com/" hreflang="fr" title="Tamino Productions">Tamino Productions</a> a le grand plaisir d'accueille un nouveau compositeur, <strong>Gabriel Rigaux</strong>. Celui-ci est également pianiste et a étudié notamment avec Guillaume Conesson. Les parisiennes parmi nos lectrices pourront découvrir ses mélodies pour baryton et piano sur des textes de Victor Hugo lors d'un concert donné le <strong>8 avril</strong> prochain au Temple du Luxembourg avec l'excellent <a href="http://www.loiseleurdeslongchamps.com/" hreflang="fr">L'Oiseleur des Longchamps</a>.</p> <p>Deux partitions sont d'ores et déjà disponibles:</p>
<ul><li><a href="http://www.lulu.com/shop/gabriel-rigaux/les-contemplations/paperback/product-22083836.html" hreflang="fr" title="Les Contemplations mélodies de Gabriel Rigaux">Les Contemplations</a>, un cycle de mélodies par Gabriel Rigaux sur des textes de Victor Hugo</li>
<li><a href="http://www.lulu.com/shop/gabriel-rigaux/demain-d%C3%A8s-laube/paperback/product-22083814.html" hreflang="fr">Demain dès l'aube</a>, par le même Gabriel Rigaux, sur un texte de Victor Hugo</li>
</ul>
<div>Au sujet de la deuxième, il y a un vrai défi à mettre en musique un texte aussi connu, que bien des écoliers ont appris par coeur:</div><blockquote><div><em>Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne</em></div><div><em>Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.</em></div><div><em>J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.</em></div><div><em>
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.</em></div><div><em><br /></em></div><div><em>
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,</em></div><div><em>
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,</em></div><div><em>
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,</em></div><div><em>
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.</em></div><div><em><br /></em></div><div><em>
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,</em></div><div><em>
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,</em></div><div><em>
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe</em></div><div><em>
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.</em></div><div><em><br /></em></div>
</blockquote>
<p>La personne à laquelle Hugo dis "tu" est sa fille Léopoldine. Tout comme Lamartine, autre grand poète romantique, il a connu en effet la plus grande tristesse qui soit, celle de perdre son enfant. Mais c'est bien sûr la retenue, la pudeur, la simplicité de ce magnifique poème qui en font toute la force: pour moi, le mettre en musique demande de parvenir à exprimer une profonde émotion sans recourir à l'emphase ou a l'exagération. Un défi que Gabriel Rigaux a relevé, comme vous pourrez en juger vous-même le 8 avril prochain.</p>Le silence de la mer (Tomasi-Vercors)urn:md5:2c9217f5a6ffffdfe0ac97df5bf7dc732015-01-16T10:46:00+01:002015-01-16T10:49:07+01:00Patrick LoiseleurConcertsbarytonchant lyriqueconcertL Oiseleur des Longchampsmermusique françaisemélodie françaiseopérapianopolitiquerécitalsilencesoprano<p>Si je n'ai pas réagi dans ce Journal aux attentats du 7 janvier, ce n'est pas par indifférence ou paresse. C'est d'abord pour observer un silence respectueux devant les familles des victimes: le déferlement de paroles dans les media alors que les coprs étaient encore chauds m'a mis fort mal à l'aise et poussé à chercher le recueillement et la solitude plus que la foule et le bruit (bien que j'aie participé à la manif avec mes proches). </p> <p>Je reviendrai certainement sur le sujet car nous sommes tous concernés par ces attaques contre la République. Et je le suis particulièrement en tant que bloggueur, attaché à la liberté d'expression, et en tant que musicien car les islamistes radicaux sont ennemis féroces de la musique ainsi que de la littérature, des arts plastiques et de nombreuses autres formes de culture.</p>
<p><a href="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/tomasi_le_silence_de_la_mer.jpg" title="tomasi_le_silence_de_la_mer.jpg"><img src="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/.tomasi_le_silence_de_la_mer_m.jpg" alt="tomasi_le_silence_de_la_mer.jpg" title="tomasi_le_silence_de_la_mer.jpg, janv. 2015" style="margin: 0 auto; display: block;" /></a></p>
<p>Pour l'instant je voudrais simplement inviter nos lecteurs (du moins les Parisiens parmi eux) à venir écouter <em>Le Silence de la Mer</em>, opéra d'<strong>Henri Tomasi</strong> sur un <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Silence_de_la_mer" hreflang="fr">texte magnifique et célèbre de Vercors</a>. Alors qu'un extrémisme parmi d'autres nous rappelle aujourd'hui que nous ne serons jamais totalement à l'abri, qu'il faut rester prêt à se battre pour les valeurs auxquelles nous sommes attachées: liberté, égalité, fraternité, il est urgent de relire ces quelques pages et d'y retrouver l'inspiration et le courage qui furent ceux des premiers Résistants.</p>
<p>Bien que prévue de longue date, la programmation de cet opéra de chambre à Paris tombe on ne peut mieux et résonne étrangement avec l'actualité. C'est au Temple du Luxembourg, 56 rue Madame, <strong>samedi 17 janvier à 20 heures</strong> avec <strong>L'Oiseleur des Longchamps</strong> (baryton), <strong>Clémentine Decouture</strong> (soprano) et <strong>Olivier Dauriat</strong> (piano). Le programme est complété par une sélection de mélodies sur le thème du "silence mis en musique" (oxymore s'il en est). Au plaisir de vous y retrouver peut-être ?</p>Mozart l'enchanteururn:md5:e0c3129c709f77a1a707072c61a452db2014-12-23T12:09:00+01:002014-12-23T12:22:43+01:00Patrick LoiseleurThéâtrebarytonchant lyriqueflûte enchantéeL Oiseleur des Longchampsmusique classiquesopranothéâtreWolfgang Amadeus Mozart<p>Il reste encore quelques jours, jusqu'au 3 janvier, pour emmemer vos bambins voir un charmant spectacle d'une heure, écrit pour eux, <a href="http://www.billetreduc.com/123281/evt.htm">Mozart l'enchanteur</a>, au <a href="http://www.petitsaintmartin.com/spectacle/piece/mozart-enchanteur">théâtre du Petit Saint-Martin</a>. Mis en scène par William Mesquich, chanté par Estelle Andrea, Ronan Dubois et L'Oiseleur des Longchamps, c'est une initiation tout en douceur à Mozart, menée par Papageno et Papagena comme il se doit. </p> <p><a href="https://www.journaldepapageno.fr/public/theatre/mozart_l_enchanteur.jpg" title="mozart_l_enchanteur.jpg"><img src="https://www.journaldepapageno.fr/public/theatre/.mozart_l_enchanteur_m.jpg" alt="mozart_l_enchanteur.jpg" title="mozart_l_enchanteur.jpg, déc. 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" /></a></p>
<p>L'homme ne se nourrit pas seulement de pains, et nos enfants ont parfois besoin d'autre chose que ces biens matériels aujourd'hui surabondants, de cadeaux de ce type qu'on ne peut certes pas emballer dans du papier doré pour poser sous le sapin mais qui sèment dans l'âme quelques étoiles...</p>Les mille et une mises en musique de Théophile Gautierurn:md5:9151f45a6e6398df0febf32913ccb57a2014-12-03T11:57:00+01:002014-12-03T16:06:30+01:00Patrick LoiseleurConcertsbarytonchant lyriquecompositioncompositricesconcertcréationL Oiseleur des Longchampsmusique contemporainemusique françaisemélodie françaisepianopoésierécitalsopranoThéophile Gautier<p>Ouï vendredi dernier dans le théâtre de l'Île Saint Louis à Paris, un programme de mélodie tout à fait original. C'est le pianiste François Henry qui s'est mis en tête de collectionner les mélodies écrites sur des textes de Théophile Gautier. L'auteur des célèbres Nuits d'été de Berlioz (que l'auteur du journal de Papageno <a href="https://www.journaldepapageno.fr/index.php/post/2011/05/28/Le-Spectre-de-la-Rose-de-Berlioz%3A-la-vid%C3%A9o-est-en-ligne">connaît fort bien</a>, <a href="https://www.journaldepapageno.fr/index.php/post/2011/01/22/Nuits-d-%C3%A9t%C3%A9-de-Berlioz%3A-la-version-pour-voix-haute%2C-piano%2C-violon%2C-violoncelle-est-en-ligne">et pour cause</a>) a beaucoup inspiré les compositeurs, pas seulement Français d'ailleurs. François Henry a recensé plus de mille mélodies, et ce concert était consacré à une sélection de celles écrites après 1945, avec Alice Fagard (mezzo), Marie Soubestre (soprano), L'Oiseleur des Longchamps (baryton), François Henry (piano) et Clothilde Bernard (guitare).</p> <p>Je dois bien avouer que j'entendais la plupart des compositeurs chantés ce soir-là pour la première fois: Colette Mourey, Rolande Falcinelli, Arminio Enrichi... Un peu étonné d'abord par la dominante stylistique "néo" ou "rétro" si l'on préfère, je me fis par la suite la réflexion que de toute façon les compositeurs de musique tonale, en pourcentage de toute la musique écrite, dominent largement le XXe siècle et le début du XXIe. Et que par ailleurs ceux qui ont une esthétique plutôt passéiste (ce qui est parfaitement leur droit, et je serai le dernier à le leur reprocher) choisiront des textes classiques plutôt que des auteurs contemporains. Après tout, on ne met pas en musique René Char ou Gertrude Stein (pour ne citer que deux des plus célèbres) comme on met en musique Musset ou Victor Hugo.</p>
<p>Et comme toute règle a une exception, la bonne surprise ce soir-là venait d'un jeune compositeur, Xavier Bouchaud. Sa mise en musique âpre, dense, grinçante et angoissante de L'Oiseau captif m'a beaucoup plu. Dans un tout autre registre, j'ai bien aimé aussi Albertus CX de mon ami Stéphane Gassot, pour la légèreté, l'humour un peu ravélien et bien sûr la qualité de l'écriture.</p>
<p>Au final, si certaines mélodies étaient moins convaincantes que d'autres, il y avait beaucoup de belles choses dans ce programme à la fois classique et décalé. A quand le somptueux coffret de disques avec toutes les mises en musique de Théophile Gautier de 1811 à 2014 ? Pour Noël 2015, nous l'espérons. En tout cas, cet ambitieux et sympathique projet viendra à maturité certainement avant que la France honore ses engagements de réduction du déficit public...</p>La fleur des eaux (Maurice Bouchor)urn:md5:69345abef7da16e672344ae4338c52262014-09-26T22:41:00+02:002014-09-26T21:58:45+02:00Patrick LoiseleurPoésieamourbarytonmerpoésieromantisme<p>L'air est plein d'une odeur exquise de lilas,<br />Qui, fleurissant du haut des murs jusques en bas,<br />Embaument les cheveux des femmes.<br />La mer au grand soleil va toute s'embraser,<br />Et sur le sable fin qu'elles viennent baiser<br />Roulent d'éblouissantes lames.<br /><br />O ciel qui de ses yeux dois porter la couleur,<br />Brise qui vas chanter dans les lilas en fleur<br />Pour en sortir tout embaumée,<br />Ruisseaux, qui mouillerez sa robe,<br />O verts sentiers, <br />Vous qui tressaillirez sous ses chers petits pieds,<br />Faites-moi voir ma bien aimée!</p> <p><a href="https://www.journaldepapageno.fr/public/poesie/poeme_chausson_IMG_3737.JPG" title="poeme_chausson_IMG_3737.JPG"><img src="https://www.journaldepapageno.fr/public/poesie/.poeme_chausson_IMG_3737_m.jpg" alt="poeme_chausson_IMG_3737.JPG" title="poeme_chausson_IMG_3737.JPG, sept. 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" /></a></p>
<p>Et mon cœur s'est levé par ce matin d'été;<br />Car une belle enfant était sur le rivage,<br />Laissant errer sur moi des yeux pleins de clarté,<br />Et qui me souriait d'un air tendre et sauvage.</p>
<p>Toi que transfiguraient la Jeunesse et l'Amour,<br />Tu m'apparus alors comme l'âme des choses;<br />Mon cœur vola vers toi, tu le pris sans retour,<br />Et du ciel entr'ouvert pleuvaient sur nous des roses.</p>
<p>Quel son lamentable et sauvage<br />Va sonner l'heure de l'adieu !<br />La mer roule sur le rivage,<br />Moqueuse, et se souciant peu<br />Que ce soit l'heure de l'adieu.</p>
<p>Des oiseaux passent, l'aile ouverte,<br />Sur l'abîme presque joyeux;<br />Au grand soleil la mer est verte,<br />Et je saigne, silencieux, <br />En regardant briller les cieux.</p>
<p>Je saigne en regardant ma vie<br />Qui va s'éloigner sur les flots;<br />Mon âme unique m'est ravie<br />Et la sombre clameur des flots<br />Couvre le bruit de mes sanglots.</p>
<p>Qui sait si cette mer cruelle<br />La ramènera vers mon cœur ?<br />Mes regards sont fixés sur elle;<br />La mer chante, et le vent moqueur<br />Raille l'angoisse de mon cœur.</p>
<p><strong>Maurice Bouchor.</strong> </p>
<p>Ce texte a été mis en musique par Ernest Chausson dans son magnifique <a href="http://youtu.be/e6Yq6cqPFaY">Poème de l'amour et de la mer</a> pour baryton et orchestre symphonique.</p>Partitions Fémininesurn:md5:e6620cf4ee1d6ced9f063e65d67967262014-09-26T13:38:00+02:002014-09-26T12:39:25+02:00Patrick LoiseleurConcertsbarytonchant lyriquecompositricesconcertL Oiseleur des Longchampsmusique romantiquemélodie françaisepianorécitalsoprano<p>Le baryton l<strong>'Oiseleur des Longchamps</strong> présentera son beau programme "Mélodie, nom féminin", consacré aux compositrices, le mercredi 8 octobre prochain au Temple du Luxembourg à Paris. Il fera équipe avec la soprano <strong>Aurélie Loilier</strong> ainsi que la pianiste <strong>Anastasia Podzniakova</strong>.</p>
<p><a href="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/partitions_feminines2.jpg" title="partitions_feminines2.jpg"><img src="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/.partitions_feminines2_m.jpg" alt="partitions_feminines2.jpg" title="partitions_feminines2.jpg, sept. 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" /></a></p> <p><span style="color: rgb(20, 24, 35); font-family: Helvetica, Arial, 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 17.9200000762939px; background-color: rgb(255, 255, 255);">Ce programme des plus originaux vous permettra d'entendre des méldodies peu connues des compositrices suivantes: Amy Beach, Henriëtte Bosmans, Lili Boulanger, Cécile Chaminade, Constance Faunt-LeRoy, Sophie Gaïl, Clémence de Grandval, Fanny Hensel, Augusta Holmès, Elizabeth Jacquet de La Guerre, Johanna Kinkel, Maria Malibran, Armande de Polignac, Clara Schumann, Pauline Viardot. De véritables bijoux se cachent dans le répertoire inexploré de la mélodie française que parcourt L'Oiseleur des Longchamps comme un infatiguable chercheur d'or.</span></p>
<p><span style="color: rgb(20, 24, 35); font-family: Helvetica, Arial, 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 17.9200000762939px; background-color: rgb(255, 255, 255);"><a href="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/partitions_feminines_8oct2014.jpg" title="partitions_feminines_8oct2014.jpg"><img src="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/partitions_feminines_8oct2014.jpg" alt="partitions_feminines_8oct2014.jpg" title="partitions_feminines_8oct2014.jpg, sept. 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" /><br /></a><br /></span></p>L'Oiseleur chante Greif et Brossard en Normandie au mois de maiurn:md5:9500dd1831c73f7a988548ef102e285e2014-04-21T18:38:00+02:002014-04-21T18:04:04+02:00L'Oiseleur des LongchampsConcertsbarytonchant lyriquecréationL Oiseleur des LongchampsOlivier Greiforgue<p><strong>Olivier Greif : </strong>transcription de la symphonie N°1 pour baryton et grand orgue<span style="font-size: 12px;"> (poèmes de Paul Celan)</span></p>
<p><strong>Sébastien de Brossard :</strong> Motet Canticum Nonum</p>
<p>Avec Catherine Gouillard, organiste titulaire</p>
<ul><li><span style="font-size: 12px;">Samedi 3 mai à 20h30 Église de Saint-Martin de Villers sur Mer</span></li>
<li><span style="font-size: 12px;">Samedi 31 mai à 20h30 Église Saint-Léonard de Honfleur</span></li>
</ul>
<p>entrée libre </p>
<p>Diffusion sur écran géant des musiciens Vidéo/lumières : Emmanuel CanteuxPrésentation : Damien Simard</p>
<p>Visites de l’orgue : Dimanche 4 mai 2014 à partir de 14h30 (Gratuit). <span style="font-size: 12px;">Inscription à l’office du tourisme de Villers/Mer : 02 31 87 01 18 (places limitées) </span></p> <p><a href="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/olivier_greif_jeune.jpg" title="Olivier Greif jeune"><img src="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/.olivier_greif_jeune_m.jpg" alt="Olivier Greif jeune" title="Olivier Greif jeune, avr. 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" /></a></p>
<div style="text-align: center;">(photo: Olivier Greif jeune)</div>L'Oiseleur, Loilier, Marinescu chantent Anna de Noailles le dimanche 16 mars à Parisurn:md5:e01dfa2f7c748c5efb73e1e81b31a7e62014-03-15T11:09:00+01:002014-03-15T11:14:40+01:00L'Oiseleur des LongchampsConcertsbarytonchant lyriqueconcertcréationL Oiseleur des Longchampspianopoésie<p>Concert consacré à la poétesse <strong>Anna de Noailles</strong>, née Brancovan</p>
<p><a href="https://www.facebook.com/aurelie.loilier">Aurelie Loilier</a>, soprano<br /></p>
<p><a href="http://axiamarinescu.com/fr/#!/home" hreflang="fr">Axia Marinescu</a>, pianiste<br /></p>
<p><a href="http://www.loiseleurdeslongchamps.com/">L'Oiseleur des Longchamps</a>, baryton<br /></p>
<p>Naoko Nakatani, violoniste<br /></p>
<p>Delphine André, comédienne<br /></p>
<p>Mélodies de Béesau, Delannoy, Dutilleux, <a href="http://www.loiseleur.com/patrick/" hreflang="fr">Patrick Loiseleur</a>, Marquiset, Saint-Saens, Jacques de la Presle, de Laurière, Vierne</p> <p><a href="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/concert_anna_de_noailles_16_mars_2014.jpg" title="concert_anna_de_noailles_16_mars_2014.jpg"><img src="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/.concert_anna_de_noailles_16_mars_2014_m.jpg" alt="concert_anna_de_noailles_16_mars_2014.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="concert_anna_de_noailles_16_mars_2014.jpg, mar. 2014" /></a>
Halles Saint-Pierre, 2 rue Ronsard, Paris 18e<br /></p>
<p>Dimanche 16 mars à 19h<br /></p>
<p>Prix des places : 10€ et 8€<br /></p>
<p>Réservations : 01 42 58 72 89<br /></p>Les éblouissements d'Annaurn:md5:541eca72623d1b7487f8d5ff193f1e402014-01-11T12:39:00+01:002014-01-11T13:14:56+01:00Patrick LoiseleurConcertsAnna de Noaillesbarytonchant lyriqueconcertcréationL Oiseleur des Longchampsmusique contemporainemusique françaisemélodie françaisepianopoésierécitalvoix<p>A lire sur le blog de L'Oiseau-Lyre, un beau <a href="http://laplumedeloiseaulyre.wordpress.com/2013/12/09/les-eblouissements-danna-concert-a-lambassade-de-roumanie-pour-le-lancement-de-loeuvre-poetique-complete-danna-de-noailles/" hreflang="fr">compte-rendu du Récital "Les Éblouissements d'Anna"</a> du 8 décembre dernier à l'Institut Culturel Roumain.</p> <p>C'est l'occasion pour moi de remercier très chaleureusement le baryton <a href="http://www.loiseleurdeslongchamps.com/" hreflang="fr">L'Oiseleur des Longchamps</a> qui bien avant de monter sur scène a travaillé pour monter ce programme, commander des pièces à deux compositeurs (Emile Naoumoff et moi-même), réunir une splendide équipe de musiciennes (les sopranos Andreea Soare et Sabine Revault d'Allones, la mezzo Viorica Cortez et la pianiste Axia Marinescu), convaincre le Cercle Anna de Noailles et l'Institut Culturel Roumain de s'associer au projet, et enfin livrer un très beau moment d'émotion au public. Comme l'écrit si justement Gabrielle de Lassus Saint-Geniès, la poésie d'Anna de Noailles, <q><em>après avoir assailli les compositeurs, habité les interprètes, sa poésie remporta l’enthousiasme des spectateurs.</em></q></p>
<p><img src="https://www.journaldepapageno.fr/public/concerts/patrick_loiseleur_axia_marinescu2.jpg" alt="patrick_loiseleur_axia_marinescu2.jpg" title="patrick_loiseleur_axia_marinescu2.jpg, janv. 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" /></p>
<p>En un mot: MERCI ! et en deux mots: BRAVO et MERCI !!</p>
<p>(photo: <a href="http://axiamarinescu.com/" hreflang="fr">Axia Marinescu</a> et votre serviteurs capturés par l'oeil de <a href="http://loiseleurphotographe.fr/" hreflang="fr" title="L'Oiseleur photographe">L'Oiseleur photographe</a>)</p>