Le journal de papageno - Mot-clé - chant choralLe Journal de Papageno est un blog francophone consacré à la musique classique et contemporaine.2023-08-18T08:55:10+02:00Patrick Loiseleururn:md5:e3d6f6e2ebef7c45d0c5e125b87d9f0aDotclearClaudine à l'Institut Culturel Roumainurn:md5:8e14327e3294456f4d3c7eb605c52e6d2016-10-01T16:59:00+02:002016-10-01T18:56:27+02:00Patrick LoiseleurOpérabarytonchant choralchant lyriqueL Oiseleur des Longchampsmusique françaiseopérettepianosoprano<p>La compagnie de L'Oiseleur et l'institut culturel roumain vous invitent à re-découvrir "Claudine", une opérette de <strong>Rodolphe Berger</strong> écrite en 1910 sur un texte de <strong>Colette</strong> et <strong>Willy</strong>. Cela se passe les <strong>4 et 5 octobre</strong> prochains à l'Institut Culturel Roumain, au 123 rue Saint Dominique à Paris. Cette opérette est tirée du célèbre <a href="http://www.livredepoche.com/claudine-lecole-colette-willy-9782253010487">"Claudine à l'école", un roman de Colette</a> qui fit scandale à sa parution 1900, dont l'héroïne est une adolescente malicieuse, pleine d'humour et de vitalité. L'établissement où elle prépare le brevet des collège devient une sorte de théâtre dont elle est spectatrice autant qu'actrice.</p> <figure style="margin: 0 auto; display: table;"><a class="media-link" href="https://www.journaldepapageno.fr/public/opera/claudine_colette_roland_berger.jpg"><img alt="claudine_colette_roland_berger.jpg" class="media" src="https://www.journaldepapageno.fr/public/opera/.claudine_colette_roland_berger_m.jpg" /></a>
<figcaption>Clémentine Decouture est <em>Claudine</em> (photo L'Oiseleur des Longchamps)</figcaption>
</figure>
<p>La distribution est splendide, avec des artistes que nos lectrices connaissent peut-être déjà:</p>
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<li>Claudine : <strong>Clémentine Decouture</strong></li>
<li>Luce : <strong>Sabine Revault d'Allonnes</strong></li>
<li>Mélie : <strong>Marie Kalinine</strong></li>
<li>la Négresse : <strong>Mariamielle Lamagat</strong></li>
<li>Mr Maria : <strong>Daniele Nutarelli </strong>(le 4) <strong>Antonel Boldan</strong> (le 5)</li>
<li>un serveur, un savant : <strong>Vlad Crosman</strong></li>
<li>Renaud : <strong>l'Oiseleur des Longchamps</strong></li>
<li>ensemble vocal<strong> les Essenti'Elles</strong></li>
<li>récitante :<strong> Delphine André</strong></li>
<li>chef de chant et pianiste : <strong>Franck Villard</strong></li>
</ul>
<p>Que dire de plus... ah si ! La réservation est obligatoire par email (institut@institut-roumain.<wbr />org) ou par téléphone (01 47 05 15 31).</p>Un dimanche en musiqueurn:md5:7f8fb29cedf6ce08c298a5473645efb72014-01-29T22:52:00+01:002014-01-29T22:52:00+01:00Patrick LoiseleurConcertsaltochant choralchant lyriqueconcertflûtemusique de chambrepianovioloncelle<p>Ouï dimanche dernier <a href="http://www.sallecortot.com/" hreflang="fr">salle Cortot</a>, un charmant concert de musique de chambre en matinée (à 11 heures) proposé par l'association <a href="http://75.agendaculturel.fr/concert/17eme-arrondissement-paris/salle-cortot/musique-pour-tous.html" hreflang="fr">Musique pour Tous</a>, petit groupe de musiciens réunis autour de l'altiste Pierre-Henri Xuereb.</p> <p>Nous entendons d'abord le trio pour flûte, alto et violoncelle d'Albert Roussel, oeuvre de maturité où les trois voix s'épanouissent dans une libre polyphonie. Puis une fort belle pièce pour flûte de seule de Dang Wang. Ensuite le lamento de Frank Bridge pour deux altos, dont la richesse sonore évoque davantage un quatuor à cordes qu'un duo. Pour terminer le superbe quatuor de Schumann, dont je ne peux pas ré-entendre le mouvement lent sans me mettre à pleurer. Je ne saurais expliquer pourquoi: je connais fort bien ce quatuor que j'ai jouée avec des amis et étudié en cours d'analyse. Mais la magie agit toujours: dès les premières notes de cette sublime phrase de violoncelle, je largue les amarres, et j'embarque pour un océan de mélancolie plus douce que la joie. Ce fut vraiment un moment très délectable dans une salle qui convient tellement bien à la musique de chambre que les billets devraient être remboursés par la Sécu (ça coûterait infiniment moins cher que les cures thermales, et l'effet positif sur la santé mentale est bien plus certain).</p>
<p>L'après-midi, en l'église Sainte Jeanne de Chantal, autre concert dans un style très différent: le choeur de femmes accompagné à l'orche. Au programme: motets de Mendelssohn, Liszt, Reger et Brahms, agrémentés de quelques pièces d'orgue, et l'Ave Verum de Mozart en guise de cerise sur le gâteau. Nos lecteurs qui sont tellement cultivés savent fort bien que <a href="https://www.facebook.com/EVEssentiElles" hreflang="fr">Essenti'Elles</a> ne désigne pas une nouvelle ligne de cosmétiques bio mais un ensemble vocal dirigé par Sabine Revault d'Allonnes. Ces jeunes femmes conjuguent une grâce et une élégance très parisiennes avec une rigueur toute germanique dans la préparation et l'exécution du programme, pour notre plus grand bonheur.</p>
<p>Paris n'offre pas que des hivers pluvieux, gris et tristes. Il nous offre aussi de singulières douceurs parfois.</p>Concert: Oxford Voices à St Germainurn:md5:56068e8731ae281c2f0b0008444cb4462007-08-17T10:41:00+00:002017-05-04T09:35:20+00:00Patrick LoiseleurConcertschant choralconcert<p>Hier soir à l'église Saint Germain, pour entendre l'ensemble vocal <a href="http://www.latoisondart.com/oxford.html" hreflang="fr">Oxford Voices</a>. En première partie, un motet de Tallis et une collection d'Ave Maria (Schubert, Gounod, Grieg, Verdi). En deuxième partie, le <em>Stabat Mater</em> de Pergolese.</p> <p>Un programme tout sauf original ! Certaines pièces étaient chantés par un ou plusieurs solistes, d'autres par tout le choeur (une douzaine de chanteurs). Un harmonium sans goût ni vertu accompagnait certaines pièces, aidé par un quatuor à cordes dans le <em>Stabat Mater</em> (sans doute des jeunes qui sont là pour un "cacheton", ça se voit et ça s'entend).</p>
<p><a href="http://www.latoisondart.com/oxford.html" hreflang="fr"><img src="http://www.latoisondart.com/images/oxfordeglise.jpg" alt="Oxford Voices" style="display:table; margin:0 auto;" /></a></p>
<p>Même si les voix individuellement ne manquaient pas de qualités (pour des étudiants qui travaillent le chant depuis plusieurs années mais ne sont pas encore de vrais professionnels), l'ensemble manquait cruellement d'enthousiasme et d'engagement. Pour tout dire la direction mollassonne de Mark Shepherd, sa vision très éthérée, sans contrastes et sans émotions de la musique d'église m'ont franchement déçu. L'acoustique de l'église Saint Germain, qui assourdit les timbres et gomme les contrastes, n'arrangeait rien. Peut-être une salle de concert plus petite et à l'acoustique mieux définie aurait permis de mieux profiter de ce concert. Mais l'acoustique ne peut remplacer la présence des artistes, leur volonté de partager des émotions avec le public. Lorsqu'une soprano chante l<em>'Ave Maria</em> de Schubert avec autant d'enthousiasme qu'une caissière de supermarché passe des articles, il ne faut pas s'étonner des timides applaudissements d'un public pourtant patient et poli.</p>
<p>Il y a deux ans j'avais entendu le <em>Stabat Mater</em> de Pergolese joué et chanté par des amateurs à l'ENS, et c'était infiniment plus convaincant. Remboursez !</p>