Le journal de papageno - Mot-clé - mise en scène - CommentairesLe Journal de Papageno est un blog francophone consacré à la musique classique et contemporaine.2023-08-18T08:55:10+02:00Patrick Loiseleururn:md5:e3d6f6e2ebef7c45d0c5e125b87d9f0aDotclearLa faute au public ! - raphaelurn:md5:3478e4022a3dbe4b42d801a333e377392007-06-27T14:14:51+00:002007-06-27T14:14:51+00:00raphael<p>c'est un vieux kéké aigri ce Cambreling : -D</p>Trop de créativité et pas assez de créations - Ericurn:md5:a5bac71326597d2e0483638c94b3dcb02007-06-20T12:32:20+00:002007-06-20T12:32:20+00:00Eric<p>Des articles comme on aimerait en lire plus souvent.<br />
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Pourquoi lépoque contemporaine est-elle aussi réticente aux nouvelles créations dopéras ? Une commande à un compositeur est-elle si cher que cela à léchelle du budget de la France ou des budgets de mécénat des grandes entreprises ?<br />
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Le renouveau entraînerait certainement une retombée positive quant à la fréquentation des salles et une dynamique relationnelle entre compositeurs, interprètes et public serait relancée. Du temps de Verdi, si je ne me trompe, lopéra était populaire. Dès la fin de la première représentation de Nabucco, le peuple reprenait spontanément « Va pensiero ». Sans tomber dans le populisme, je pense quil y a quelque chose à faire. Télérama regrettait récemment que le rayon « classique » de la FNAC rétrécissait comme peau de chagrin. Plutôt que de crier au cynisme des distributeurs, quelque chose est à faire pour rendre ce secteur dactivité économiquement viable dans un premier temps, à défaut dêtre rentable, à linstar de lindustrie du cinéma français qui a su mettre en place un système de financement quasi-salvateur et insufflé par une volonté politique forte.<br />
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Je me permets un parallèle avec le commerce de biens de consommation courante. La concentration et le nombre de magasin vendant les mêmes types de biens créent laffluence de clientèle. Les parisiens savent que du côté de Pigalle, on trouve beaucoup de magasins de guitare. Et ils sy rendent.<br />
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Quon arrête de parler délitisme dans lopéra, quon arrête de nous dire que cest compliqué à monter pour justifier le fait quil y a si peu de nouvelles créations aujourdhui. Je suis informaticien. Les gens qui utilisent des logiciels se moquent de savoir si le développeur en a bavé pour le réaliser. Ils veulent juste que le logiciel fasse ce quil a à faire, sans bugger.<br />
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Bref, parler à notre sensibilité, faites nous vibrer. Cela touchera le plus grand nombre et donnera envie à tout un chacun de découvrir ou redécouvrir lopéra. Et cela passe vraisemblablement par de nouvelles uvres.</p>La faute au public ! - Patrick Loiseleururn:md5:435ced09bd9fb36b181c6b637f910bff2007-06-19T19:55:05+00:002007-06-19T19:56:32+00:00Patrick LoiseleurVoici <a href="http://www.altamusica.com/entretiens/document.php?action=MoreDocument&DocRef=3451&DossierRef=3084" rel="ugc nofollow">un entretien sur le site Altamusica</a> où Sylvain Cambreling défend la mise en scène de Christophe Marthaler. On y relève notamment la phrase suivante: "Il ny a en tout cas, à aucun moment, une volonté de provocation". Si c'était vrai, il n'éprouverait pas le besoin de le dire !!