Le journal de papageno - Mot-clé - sonateLe Journal de Papageno est un blog francophone consacré à la musique classique et contemporaine.2023-08-18T08:55:10+02:00Patrick Loiseleururn:md5:e3d6f6e2ebef7c45d0c5e125b87d9f0aDotclearOlivier Greif: Sonate Les Plaisirs de Chérence sur Tamino Productionsurn:md5:ff3463ae1b041abe5318a9c6784994032019-02-18T11:30:00+01:002019-02-18T12:11:30+01:00Patrick LoiseleurÉditionmusique contemporainemusique françaiseOlivier GreifpianosonateTamino Productions<p>En partenariat avec l'<a href="http://oliviergreif.com/association/" hreflang="fr" title="association Olivier Greif">Association Olivier Greif</a>, je suis heureux et fier d'annoncer que les éditions <a href="https://tamino-productions.com/" hreflang="en" title="Tamino Productions">Tamino Productions</a> vont éditer la <strong><a href="https://tamino-productions.com/scores/greif/116-piano-sonata-n-22-les-plaisirs-de-cherence-greif" hreflang="en" title="Olivier Greif Sonate pour Piano n°22 Les Plaisirs de Chérence">Sonate n°22 "Les Plaisirs de Chérence" d'Olivier Greif</a></strong>, un de ses tout derniers chefs-d'oeuvre.</p> <span style="text-align:justify"><p><a href="https://tamino-productions.com/scores/greif/116-piano-sonata-n-22-les-plaisirs-de-cherence-greif" hreflang="en" title="Piano Sonata n°22 "Les Plaisirs de Chérence" (Greif)"><img src="https://www.journaldepapageno.fr/public/piano/.Grief_Sonata22_Cover_m.png" alt="" style="margin: 0 auto; display: block;" /></a></p>
<p>Vous savez depuis longtemps, chères lectrices, combien j'aime la musique d'Olivier Greif, sombre, puissante, originale, et encore relativement méconnue bien qu'elle soit défendue par de magnifiques artistes comme Pascal Amoyel, Emmanuelle Bertrand ou encore Philippe Hattat. Un oeuvre <span style="Segoe UI", Roboto, Oxygen-Sans, Ubuntu, Cantarell, "Helvetica Neue", sans-serif; ">marquée par la mémoire émotionnelle et traumatique de la Shoah dont le père d'Olivier Greif est un des survivants. Greif a même utilisé le numéro tatoué sur le bras de son père par les nazis en tant que thème musical (traduisant chaque chiffre en une des notes de la gamme).</span></p>
<p>C'est donc avec joie que je vais participer activement à la diffusion de cette musique magistrale dont l'auteur, mort à la toute fin du XXième siècle, disait parfois qu'il faudrait attendre le siècle suivant pour qu'on apprécie son oeuvre.</p>
<p>La sonate n°22 "Les Plaisirs de Chérence" en cinq mouvements a été terminée en février 1997.</p>
<p>Le mieux à faire pour la présenter est de laisser parler le compositeur, qui a écrit dans son journal le 27 février 1997:
</p>
<blockquote><p><em>Mis aujourd’hui la dernière main à ma Sonate Les plaisirs de Chérence. Je suis heureux d’avoir fini, car je tenais absolument à terminer avant le terme du mois de février. Dieu seul sait comment ce morceau dont j’avais à l’origine l’intention sincère de ne faire qu’un aimable divertissement à la française, un peu à la manière de ces ordres de pièces de clavecin des XVIIème et XVIIIème siècles décrivant cascades, bosquets fleuris, carillons, conversations galantes et autre dryades (après tout, l’envie de le composer ne m’en est-elle pas venue lors d’un concert des « Talents Lyriques » dirigés par Christophe Rousset, auquel j’assistais en compagnie de Brigitte François-Sappey ?). Dieu seul sait, donc, comment ce morceau a pu devenir entre temps une suite de cinq pièces obsessionnelles, frappées au sceau de la mort ! Mort des bêtes, mort des hommes, mort partout. Il n’est pas jusqu’au mouvement ultime, que j’avais entendu au départ comme un carillon joyeux et rassembleur, qui me semble désormais sonner tel un glas…
</em></p>
</blockquote>
<p>Cette sonate comporte cinq mouvements:
</p>
<ol>
<li><strong>Hallali de Gommecourt </strong>(indication sur la première page: “D’après les Lettres de Westerbork”).</li>
<li><strong>Tombeau de Monsieur de Clachaloze </strong>(Les parents d’Olivier Greif possédaient une maison à Clachaloze, un village proche de Chérence et de La Roche-Guyon).</li>
<li><strong> Égarements de La Roche-Guyon</strong> (indication sur la première page: “D’après Walk on the wild side, de Lou Reed”). </li>
<li><strong> Fantômes d’Haute-Isle.</strong></li>
<li><strong> Le carillon de Chérence </strong>(indication sur la première page: “D’après le Carillon de Passy, de Jean-Baptiste Forqueray”).</li>
</ol>
Cette sonate a été enregistrée par le compositeur lui-même dans <a href="https://disques-triton.fr/index.php/fr/nouveautes-et-promotions/5-o-greif-portraits-et-apparitions-documents-d-archives.html" hreflang="fr" title="Olivier Greif Portraits et apparitions Documents d'archives Triton">un magnifique double album "Portraits et apparition" chez Triton</a>.<div><br /><div><a href="https://disques-triton.fr/index.php/fr/nouveautes-et-promotions/5-o-greif-portraits-et-apparitions-documents-d-archives.html" hreflang="fr" title="Olivier Greif Plaisirs de Chérence Portraits et Apparitions Disques Triton"><img src="https://www.journaldepapageno.fr/public/disques/greif_portraits_et_apparitions.jpg" alt="" style="margin: 0 auto; display: block;" /></a><br /><div><br /><p>D'autres oeuvres suivront, dont je l'espère la magnifique <strong>Symphonie</strong> pour baryton solo et orchestre, créée par L'Oiseleur des Longchamps il y a une vingtaine d'années. Affaire à suivre...</p>
</div></div></div></span>Un inédit de Chostakovitch pour alto et pianourn:md5:865af868de870ed731f3dcc17e29b3c12017-09-26T22:25:00+02:002017-09-26T21:26:16+02:00Patrick LoiseleurRépertoirealtoDmitri Chostakovitchmanuscriptpianosonate<p>Lu sur <a href="http://slippedisc.com/2017/09/on-shostakovichs-birthday-a-long-lost-viola-work-is-found/">le blog <em>Slipped disc</em> de Normal Lebrecht</a>, cette étonnante nouvelle: alors que nous célébrons le 111e anniversaire de sa naissance, nous apprenons qu'une partition inédite de Chostakovitch pour alto et piano a été retrouvée et authentifiée.</p> <p>Trouvée parmi les papiers de l'altiste <span style="background- ">Vadim Borisovsky, qui l'aurait hérité du dédicataire </span><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); ">Alexander Mikhaïlovich Ryvkin (1893-1951), altiste du quatuor Glazounov, cette page pour alto et piano a été écrite en 1931, et aurait même porté le numéro d'opus 33 (qui a été attribué par la suite à une autre oeuvre par</span> Chostakovitch<span style="background-color: rgb(255, 255, 255);"> lui-même).</span></p>
<p><span style="background-color: rgb(255, 255, 255);">Voilà donc un lointain précurseur de la Sonate Op. 147 pour alto et piano qui est, <a href="https://www.journaldepapageno.fr/index.php/post/2008/02/01/146-chostakovich-sonate-pour-alto-et-piano-op-147">comme nos chères lectrices ne l'ignorent point</a>, la toute dernière oeuvre du génial compositeur russe, et sans aucun doute un des sommets de ce répertoire.</span></p>
<p><span style="background-color: rgb(255, 255, 255);">Il ne reste plus qu'à éditer, jouer, enregistrer cette pièce et la faire revivre pour de bon. Au travail !</span></p>Dialogue d'amoururn:md5:e37ef3463b9844478f2cd26368758b692016-02-16T00:01:00+01:002016-02-16T00:06:59+01:00Patrick LoiseleurLivresamourdisquelittératureLudwig van Beethovenmusique de chambremusique romantiquepianopsychologiesonateviolon<p><em>Vous connaissez sans doute les sonates de Beethoven pour piano et violon, interprétées par Clara Haskil et Arthur Grumiaux. Je ne sais s'il existe plus parfait dialogue d'amour. Chacun prend sa place en soulignant la place de l'autre, chacun est un creux pour que l'autre vienne s'y étendre, il épouse les formes de l'autre et ne tient et n'élève la voix que parce que l'autre, loin de se cacher dans le convexe qui le définit, devient le concave de l'autre. Ils se suivent, ils s'approchent, ils se caressent, ils se soutiennent. Le piano s'entend encore quand le violon a repris et le premier n'a d'autre soin en jouant que de faire déjà entendre le retour du second. Jamais ils ne se séparent, le dire de l'un n'est que préparation au dire de l'autre, à sa mise en valeur, à sa meilleure présence, à sa plus grande beauté. L'un et l'autre sont tellement singuliers, à la pointe du meilleur d'eux-mêmes, que la singularité de l'autre n'a que s'y lover. Chacun dispose de l'autre, parce qu'il se dispose à l'autre. </em></p> <figure style="margin: 0 auto; display: block;"><a class="media-link" href="https://www.journaldepapageno.fr/public/disques/clara_haskil_arthur_grumiaux_beethoven.jpg"><img class="media" alt="clara_haskil_arthur_grumiaux_beethoven.jpg" src="https://www.journaldepapageno.fr/public/disques/.clara_haskil_arthur_grumiaux_beethoven_m.jpg" /></a><figcaption> </figcaption></figure><p><em>Écoutez les mêmes sonates interprétées par Casadesus et Francescatti. Deux virtuoses incontestables. Tout est parfait mais l'essentiel fait défaut, comme si chacun semblait jouer pour lui-même. Si on ignorait l'autre version, celle de l'amour, celle de la voix qui ne retient pas, qui donne parce qu'elle est à sa plénitude, entièrement du corps entier par l'âme qui anime, on penserait que Narcisse a raison.</em></p><p>François Roustand, <em>La Fin de la plainte</em> (Odile Jacob). Chapitre premier, <em>Narcisse et Psyché</em>.</p>Les sonates de Beethoven par Charles Rosenurn:md5:60b76a162603c32ed9ed8f4d2acfae522008-05-17T18:14:00+00:002017-05-13T15:46:11+00:00Patrick LoiseleurLivresCharles RosendisqueLudwig van Beethovenpianosonate<p>Bien que n'étant pas un collectionneur maniaque, j'ai tout de même un certain nombre de versions des sonates pour piano de Beethoven en disque, surtout pour les dernières. Parmi celles que j'écoute le plus souvent figurent le double album des cinq dernières sonates par Charles Rosen (Sony Classical).</p> <p>Alors que d'autres cherchent à nous éblouir par la beauté du son, la virtuosité, l'emportement romantique, la lecture de Rosen se veut intelligible, fidèle au texte, pédagogique: classique en un mot. Ce n'est plus <q>Beethoven par Cziffra</q> ou <q>Beethoven par Gould</q> ou <q>Beethoven par Gilels</q> qu'on entend, mais Beethoven tout court. L'interprétation de Rosen n'est pas celle qui fait la plus forte impression au début, mais on ne se lasse pas d'y revenir.</p>
<p><img src="https://www.journaldepapageno.fr/images/rosen beethoven2.jpg" alt="Charles Rosen: les dernières sonates pour piano de Beethoven" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />
D'où viennent cette clarté, cette transparence ? Rosen ne s'est pas contenté de travailler des doigts: il a fouillé les brouillons, consulté les manuscrits, comparé les éditions de ces sonates. Il les a beaucoup pratiqué mais aussi enseignées. Un résumé de son approche figure dans un livre (disponible en français depuis un an, chez Gallimard): <em>les Sonates de Beethoven - un petit guide</em> (merci au passage à <a href="http://www.zvezdoliki.net/blog/2008/04/30/1035-on-nous-cache-tout-on-ne-nous-dit-rien" hreflang="fr">zvezdoliki</a> qui en a fait la pub dans son blog)</p>
<p><img src="https://www.journaldepapageno.fr/images/rosen beethoven.jpg" alt="Charles Rosen: les sonates pour piano de Beethoven" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />
Cet ouvrage commence par une citation de Proust destinée à rappeler l'importance du piano (et spécialement des sonates de Beethoven) dans la bonne bourgeoisie du XIXè siècle. Il est divisé en deux parties. La première énonce des principes généraux. Après de brefs rappels concernant la forme sonate (lire <em>Le style classique</em> du même auteur), Charles Rosen évoque les difficultés liées au tempo, au phrasé, à l'instrument, à l'usage des pédales et la façon de jouer les trilles. Afin de lever des ambiguïtés ou de prévenir des contre-sens, il n'hésite pas à remonter jusqu'aux manuscrits pour corriger certaines erreurs des éditeurs soucieux d'égaliser et parfois de raboter la notation. Il utilise également les uvres de Haydn et Mozart pour montrer de quel tradition hérite Beethoven, et comment il l'endosse tout en la renouvelant.</p>
<p>La deuxième partie décrit chaque sonate, ses particularités, son lien avec les autres, en donnant quelques repères pour l'analyse et l'interprétation. Charles Rosen ne fournit pas une analyse détaillée de chaque sonate, ce qui serait fastidieux, mais il livre au lecteur les clés qui lui permettent de faire sa propre analyse.</p>
<p>D'une concision remarquable, enrichi par de très nombreux exemples musicaux, ce guide s'adresse avant tout à l'interprète, et par extension au mélomane prêt à passer un peu de temps à étudier les partitions. Il vient aussi avec un disque d'exemples musicaux qui contribue à la qualité pédagogique de l'ensemble: en bref ce guide contient tout ce que votre professeur de piano <em>aurait dû vous dire</em> lorsqu'il vous a fait travailler une sonate de Beethoven.</p>
<p align="center">
<object type="application/x-shockwave-flash" data="//share/dotsound/player/dewplayer.swf?son=//share/dotsound/rosen.mp3&autoplay=" width="300" height="35">
<param name="movie" value="//share/dotsound/player/dewplayer.swf?son=//share/dotsound/rosen.mp3&autoplay=" />
<param name="bgcolor" value="#FFFFFF" />
<param name="wmode" value="transparent" />
</object>
</p>
<p>Bien plus que l'emportement romantique et les effets faciles, ce que recommande avant tout Rosen, c'est une sobriété, une retenue, une économie de moyens toute classique. Par exemple il engage les pianistes à jouer le début du mouvement lent de la sonate opus 106 (Hammerklavier) avec retenue, en respectant l'indication de Beethoven: <em>una corda mezza voce</em>. L'interprète aura bien le temps, lors des variations interminables qui suivent sur cette magnifique plainte funèbre, de déployer son talent et d'exprimer des émotions plus fortes. En somme, on peut suivre le jugement la grand-mère de Proust, citée par Rosen dans l'introduction: la vraie faute de goût, c'est d'en faire trop.</p>Chostakovich: Sonate pour alto et piano op 147urn:md5:071f04748c85b473ebdbf79669e88eff2008-02-01T23:31:00+00:002017-05-05T09:39:19+00:00Patrick LoiseleurRépertoirealtoDmitri Chostakovitchpianosonate<p>La sonate pour alto et piano opus 147 est la toute dernière oeuvre de Dimitri Chostakovich. Ecrite en juin et juillet 1975, le compositeur, qui décède le 9 août 1975, n'a pas assisté à sa création en octobre de la même année.</p> <p><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Dmitri_Chostakovitch" hreflang="fr"><img src="https://www.journaldepapageno.fr/images/Dmitri Chostakovitch.jpg" alt="Dimitri Chostakovitch" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>
Essayons un instant d'imaginer l'état d'esprit de cet homme. Il a vécu les purges staliniennes (et manqué de très peu de partir au goulag à cause de sa musique jugée <q>formaliste</q> et <q>petite-bourgeoise</q> par la <em>Pravda</em>). Il a traversé la guerre, fuyant devant l'avancée des Allemands, écrivant deux symphonies <em>Leningrad</em> et <em>Stalingrad</em> où tout le peuple russe reconnaîtra son combat désespéré contre l'envahisseur nazi. Il a écrit des opéras, des musiques de film, des concertos, quinze symphonies, quinze quatuors qui font de lui l'égal de Beethoven, un <a href="http://www.journaldepapageno.fr/index.php/2007/09/15/82-trois-grands-cycles-pour-piano-seul-au-xxeme-siecle" hreflang="fr">cycle de préludes et fugues pour piano</a> qu'on ne peut comparer qu'au <em>clavier bien tempéré</em> de Bach. Il n'a plus rien à prouver. Il est atteint d'un cancer, il sent que sa fin est proche, qu'il rejoindra bientôt les nombreux amis qu'il a vu mourir. L'idée de la mort qui le hante depuis des années devient totalement obsessionnelle. Pour lutter contre le désespoir et contre l'oppression du régime soviétique, il n'a que la dérision, cet humour sarcastique et grinçant qui n'appartient qu'à lui, cet art des citations hors de propos qui sont d'abord ridicules avant de nous émouvoir jusqu'aux larmes.</p>
<p>Ce préambule était nécessaire pour comprendre ce qu'est cette sonate (un chef d'oeuvre sombre et dépouillé qu'on ne peut comparer qu'aux toutes dernières pièces de Liszt), et toute l'importance qu'elle a pour moi. Hier soir j'ai pu réaliser partiellement un voeu très cher en donnant le premier
mouvement de cette sonate <a href="http://www.journaldepapageno.fr/index.php/2008/01/26/143-concert-trouveres-a-l-ens-le-31-decembre" hreflang="fr">en concert</a> (je la redonnerai peut-être en juin, intégralement cette fois). Je vous propose d'écouter le début: quelques pizzicati qui sonnent réellement <em>à vide</em>, sans énergie, et l'entrée du piano puis de l'alto sur un ligne mélodique descendante:</p>
<div style="text-align: center;">
<audio controls preload="auto">
<source src="http://www.journaldepapageno.fr/public/sons/Chosta_Exemple1.mp3">
<object type="application/x-shockwave-flash" data="http://www.journaldepapageno.fr/index.php/?pf=player_mp3.swf" width="200" height="20">
<param name="movie" value="http://www.journaldepapageno.fr/index.php/?pf=player_mp3.swf" />
<param name="wmode" value="transparent" />
<param name="FlashVars" value="showvolume=1&loadingcolor=ff9900&bgcolor1=eeeeee&bgcolor2=cccccc&buttoncolor=0066cc&buttonovercolor=ff9900&slidercolor1=cccccc&slidercolor2=999999&sliderovercolor=0066cc&mp3=http://www.journaldepapageno.fr/public/sons/Chosta_Exemple1.mp3&width=200&height=20" />
Lecteur audio intégré</object>
</audio>
</div>
<p>Je trouve absolument incroyable d'arriver à faire de le musique avec aussi peu de notes ! Une atmposphère de malaise diffus se développe, puis d'un seul coup le drame éclate:</p>
<div style="text-align: center;">
<audio controls preload="auto">
<source src="http://www.journaldepapageno.fr/public/sons/Chosta_Exemple2.mp3">
<object type="application/x-shockwave-flash" data="http://www.journaldepapageno.fr/index.php/?pf=player_mp3.swf" width="200" height="20">
<param name="movie" value="http://www.journaldepapageno.fr/index.php/?pf=player_mp3.swf" />
<param name="wmode" value="transparent" />
<param name="FlashVars" value="showvolume=1&loadingcolor=ff9900&bgcolor1=eeeeee&bgcolor2=cccccc&buttoncolor=0066cc&buttonovercolor=ff9900&slidercolor1=cccccc&slidercolor2=999999&sliderovercolor=0066cc&mp3=http://www.journaldepapageno.fr/public/sons/Chosta_Exemple2.mp3&width=200&height=20" />
Lecteur audio intégré</object>
</audio>
</div>
<p>(c'est même tellement dramatique que l'interprète en avale quelques notes !). Mais l'énergie de la révolte s'épuise peu à peu, et après plusieurs épisodes combinant ces deux groupes thématiques, il vous faudra vraiment tendre l'oreille pour entendre la conclusion <em>pianissimo</em> de ce premier mouvement:</p>
<div style="text-align: center;">
<audio controls preload="auto">
<source src="http://www.journaldepapageno.fr/public/sons/Chosta_Exemple3.mp3">
<object type="application/x-shockwave-flash" data="http://www.journaldepapageno.fr/index.php/?pf=player_mp3.swf" width="200" height="20">
<param name="movie" value="http://www.journaldepapageno.fr/index.php/?pf=player_mp3.swf" />
<param name="wmode" value="transparent" />
<param name="FlashVars" value="showvolume=1&loadingcolor=ff9900&bgcolor1=eeeeee&bgcolor2=cccccc&buttoncolor=0066cc&buttonovercolor=ff9900&slidercolor1=cccccc&slidercolor2=999999&sliderovercolor=0066cc&mp3=http://www.journaldepapageno.fr/public/sons/Chosta_Exemple3.mp3&width=200&height=20" />
Lecteur audio intégré</object>
</audio>
</div>
<p>Si vous souhaitez découvrir cette Sonate dans une interprétation intégrale et sans comparaison possible avec la mienne (!) je vous recommande le disque de Nobuko Imaï et Roland Pöntinen <em>The Russian Viola</em> dont j'ai déjà parlé dans ce journal:
<img src="https://www.journaldepapageno.fr/images/nobuko imai the russian viola.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>