La faute au public (suite)

Je ne sais pas s'il fait partie des siffleurs, mais le critique du Canard Enchaîné (Luc Décygne) n'a pas tellement aimé lui non plus la nouvelle production Cambreling / Marthaler de la Traviata. Il écrit: La laideur (même voulue) et la bêtise de ce projet nous laissent pantois.

la traviata

Comme je le remarquais dans mon article sur le manque de créations, la critique parle uniquement de ma performance des chanteurs, qui sont attendus au tournant car la plupart des airs de la Traviata sont devenus des tubes de l'opéra, et de la mise en scène. De musique, on ne parle point. Et d'ailleurs pourquoi en parlerait-on ? On vient à l'Opéra pour voir la Traviata, et non pour l'entendre. D'ailleurs, la plupart des spectateurs que Mr Cambreling a qualifiés d'incultes ont déjà entendu la Traviata au disque ou bien à la radio. On peut même l'écouter en MP3 téléchargeables sur Internet. Non, ça n'est pas une version pirate, c'est une version de 1941 dirigée par Toscanini.