Tous fans de César Franck

César Franck, comme Anton Bruckner, s'est mis tardivement à la composition. Il y a de quoi rassurer les apprentis compositeurs comme moi à qui la précocité de Mozart, Mendelssohn, Schubert ou Prokofiev donne le vertige.

Comme beaucoup d'autres, j'adore la sonate pour violon et piano de César Franck. Il y a deux ans j'ai eu l'occasion de la jouer à l'alto, dans une transposition que j'ai réalisée moi-même, étant vraiment trop déçu par celle qui était disponible dans le commerce. Cette sonate se transpose très bien: Jacqueline Du Pré l'avait joué au violoncelle (fort bien d'ailleurs), et je me souviens de l'avoir entendue en version flûte et piano à la radio (je n'ai pas retenu le nom des interprètes malheureusement).

Les oeuvres de la maturité de Franck sont peu nombreuses mais très denses et chacune mérite qu'on y revienne: le Quatuor à Cordes, le Quintette pour Piano et Cordes, la Symphonie en Ré, le Prélude Aria et Fugue pour piano sont autant d'incontournables. Il y a aussi des oeuvres qu'on entend presque jamais et qui sont même difficiles à trouver au disque, comme l'oratorio Les Béatitudes, qui mérite bien sa place à côté des oratorios de Haendel, Mozart, Mendelssohn. Les oratorios de Liszt (Sainte Elizabeth et Christus) souffrent du même dédain: à croire que les chefs de choeur et les organisateurs de concert manquent d'imagination ou bien de culture.

Terminons par un petit lien: l'Univers Franckiste, un site dédié à César Franck, mais aussi à ses disciples comme d'Indy, Chausson ou Rorpartz. Concerts, Discographie, Liens: un site de fan vraiment bien fait. Chapeau bas !