L'Opéra de Paris toujours impacté par la grève

Opéra de Paris Ce ne sont pas les artistes mais les machinistes et les éclairagistes - chez qui le syndicat SUD est très implanté - qui poursuivent la grève entamée le 18 octobre. Cela n'est pas tellement surprenant: s'ils faisaient le même métier dans n'importe quel autre théâtre, les machinistes auraient probablement un contrat de droit privé et donc pas d'avantages particuliers liés à la retraite.

Certaines représentations sont maintenues dans des versions réduites (éclairage, costumes et décors a mimima).

Dans le même temps, des rumeurs de suppression des subentions accordés par le ministère de la culture à des maisons d'Opéra comme celle de Tours ont suscité une certain émotion et des pétitions comme celle-ci. Faut-il le rappeler, les subventions en question (de l'ordre de 10% du budget annuel) sont beaucoup plus modestes que celles accordées aux maisons parisiennes (et qui ne prennent même pas en compte le déséquilibre du régime spécial de retraite, prélevé sur un autre budget).

Pour ma part, depuis de Cambreling a déclaré à la radio le public parisien était inculte et malpoli je continue de boycotter l'Opéra de Paris, et à fréquenter d'autres salles comme l'Opéra de Massy.