L'Opéra de Paris prêt à sacrifier l'unique création prévue en 2009

La grève à l'Opéra de Paris touche à sa fin, même si la première de Tannhaüser, ce soir, est donnée dans un arrangement scénique, avec costumes et lumières, ce qui veut dire en clair: pas de décors.

D'après le site classique news, la situation financière de l'établissement est loin d'être rose et si le conflit devait persister, le directeur de l'Opéra annoncerait l'annulation de la création mondiale, programmée en 2009, du compositeur suisse, Hans Peter Kyburz.

Autrement dit, pour faire des économies il vaut mieux supprimer l'unique création prévue l'année prochaine que n'importe quelle autre production. C'est décidé, l'opéra est un genre musical mort et enterré; le rôle des maisons d'Opéra doit se borner à entretenir une sorte de musée des créations des siècles précédents. Après tout nous avons déjà Mozart, Wagner et Verdi, et le public de l'Opéra, constitué essentiellement de vieux con(servateur)s, ne demande rien d'autre.