Mot-clé - Léos Janáček

Fil des billets - Fil des commentaires

jeudi 30 octobre 2008

La petite renarde est décidément très rusée

Après la Scala de MIlan et le Met de New York, qui ont tenté la redirection en direct dans les salles de cinéma, après le festival de Bayreuth qui vendit des retransmissions en vidéo sur internet au prix de l'or (45 euros), l'Opéra de Paris tente à son tour de diffuser une de ses productions, La petite renarde rusée du génialissime Janáček, dans une mise en scène d'André Engel qui exploite les thèmes du printemps et de l'amour, et a l'air nettement plus roborative que ce qui est à la mode en ce moment (c'est à dire du glauque, du glauque et encore du glauque).

petite-renarde-rusee.jpg

C'est donc mardi 4 novembre que ceux d'entre nous qui n'ont pas la chance d'habiter en région parisienne, d'avoir la soirée de libre et 130 euros à mettre dans une place au premier balcon pourront regarder et écouter l'opéra sur Internet, soit en direct soit en différé. Et c'est gratuit (disons plutôt: payé par nos impôts, ce qui sera plus exact). Ceux qui n'ont pas le haut débit pourront tenter la radio (retransmission sur France Musique) et la télé (sur France 2 en 2009).

On ne peut que saluer et même féliciter chaleureusement cette initiative, même si la piètre qualité du son et de l'image disponibles en VOD aujourd'hui (et je ne parle même pas de la qualité des haut-parleurs dont la plupart des ordinateurs sont munis) risque de limiter fortement le plaisir des cyber-spectateurs, comparé à celui des petits veinards qui ont de vraies places. Un conseil au passage pour ceux qui écouteraient de la musique sur l'ordinateur: un très très bon casque audio coûte beaucoup beaucoup moins cher qu'un très bon ensemble ampli-enceintes.

lundi 10 mars 2008

Janacek et la viole d'amour

Leos Janácek, cet immense musicien, avait une passion secrète pour la viole d'amour. Cette viole à sept cordes qui se porte à l'épaule comme un alto, ne comporte pas de frettes, est dotée de douze ou quatorze cordes sympathiques, qu'on ne joue pas et qui ne vibrent que par sympathie.

Lire la suite...