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lundi 6 mai 2019

Hahn, Dessy, Debussy par le Quatuor Tana

Ouï samedi dernier à Bourron-Marlotte dans le cadre des Rencontres musicales de Seine et Marne organisées par ProQuartet, un concert du Quatuor Tana avec trois oeuvres de Reynaldo Hahn, Jean-Paul Dessy et Claude Debussy au programme.

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mercredi 6 décembre 2017

Râga à Madrid par l'ensemble Solydo

Voilà quelques mois à peine que le nouveau site de Tamino Productions est en ligne et il m'a déjà permis de me fair de nouveaux amis et de trouver de nouveaux fans pour la musique. Un quatuor d'altistes de Bilbao (l'ensemble Solydo) déniché mon Râga pour quatre altos et il m'ont écrit tout récemment ces quelques mots:

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vendredi 8 septembre 2017

Râga pour 4 altos: partition disponible sur Tamino Productions

Dernière en date de mes partitions à être disponible sur le site Tamino Productions: mon Râga pour quatuor d'altos (oui, quatre altos, vous avez bien lu !)

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mardi 5 septembre 2017

Programme du concert du 23 septembre

J'avais annoncé ce concert organisé par l'association La vie des sons dans un précédent billet: 8 compositeurs vivants et 3 pièces en création, dont une de votre serviteur, la Prière de la Rose au Soleil pour soprano et quatuor à cordes, et une de Michel Merlet, qui fut mon professeur de composition. Voici le programme complet:

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dimanche 2 juillet 2017

Création(s) le 23 septembre prochain à Paris

J'ai le plaisir de vous annoncer ma participation prochaine à un Concert organisé par l'association La vie des sons le 23 septembre prochain à Paris, sous la double casquette d'altiste et de compositeur, avec une création intitulée Prière de la Rose au Soleil pour soprano et Quatuor à cordes.

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jeudi 7 avril 2016

Ce qu'on gagne en perdant

Il y a quelques semaines, j'avais soumis une pièce pour quatuor à cordes à un concours de composition organisé par la Société Royale d'Harmonie d'Anvers. Comme toujours ce fut le rush pour arriver à terminer la pièce dans les temps, sans compter qu'avec les enfants et mon bolout d'ingénieur à mi-temps, je n'ai pas autant de temps pour travailler que je le souhaiterais. Le jury a reçu pas moins de 95 oeuvres et devait en sélectionner 5 qui seront jouées par le Quatuor Tana lors du prochain Festival d'Aix-en-Provence. Ma pièce n'a pas été sélectionnée mais apparemment ça ne s'est pas joué à grand-chose à en croire cette mention du jury:

 

Le jury tient à exprimer son admiration par rapport à la grand qualité des œuvres soumises, et souhaite faire mention expresse des œuvres Aux frontières du silence de Patrick Loiseleur (France) et Jardins suspendus de Adrian Mocanu (Ukraine), qui sont restées en lice jusqu'à la fin.

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vendredi 25 mars 2016

Un hiver avec Schubert (et avec Olivier Bellamy)

Un hiver avec Schubert, c'est le titre d'un livre d'Olivier Bellamy, publié récemment chez Buchet Chastel, qui regroupe une quarantaine de texte courts, comme autant d'articles d'un dictionaire amoureux et savamment désordonné de Schubert. C'est là l'oeuvre d'un mélomane et non d'un musicologue: abandonnant toute prétention à l'exhaustivité, l'auteur a toute liberté pour nous raconter son Schubert, pour oser des rapprochements, des comparairons littéraires, des divaguations musicales et métaphysiques. Pour notre plus grand bonheur !

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dimanche 6 mars 2016

La biennale du Quatuor à Cordes en replay sur le site de la Philharmonie de Paris

C'est passionnant, c'est gratuit et c'est ici.

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lundi 9 novembre 2015

Chostakovitch et Greif par le quatuor Copernic aux Bernardins

Si vous êtes parisiens, ne manquez pas le quatuor Copernic au Collège des Bernardins le dimanche 15 novembre prochain à 18h. Un programme qui fait dialoguer Chostakovitch (le célèbre et génial quatuor n°8) Olivier Greif (le moins connu mais non moins génial quatuor n°4 Ulysses). Ces deux oeuvres, et ces deux compositeurs sont caractérisés par un univers très sombre où l'idée de la mort est omniprésente, où la seule consolation peut-être se trouve dans la musique, si élégiaque soit-elle, dans la beauté du son, dans la pureté du contrepoint, dans l'âpreté des dissonances ou la dureté des motifs rythmiques obsessionnels.

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vendredi 25 septembre 2015

Nuit du Quatuor au Musée de l'Orangerie

Le 3 octobre prochain, le Musée de l'Orangerie à Paris proposera, en collaboration avec ProQuartet, et dans le cade de la Nuit Blanche de Paris, une nuit entière de quatuor à cordes, dans un lieu de concert aussi beau qu'insolite: la salle des Nymphéas ornée de la célébrissime fresque de Claude Monet (photo ci-dessous). 

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lundi 27 avril 2015

Arriaga et Parra par le quatuor Tana

Ouï le 17 avril dernier à l'auditorium du Louvre, le qautuor Tana dans un programme tout espagnol: Juan Crisotomos Arriaga, Hèctor Parra, Joaquim Turina et Astor Piazzola (mais oui chères lectrices, vous savez fort bien que Piazzola était Argentin et non Espagonl, quelle culture que la vôtre ! fermons la parenthèse). C'est toujours un grand plaisir de revoir les Tana sur scène, et c'est la première fois que je les entendais depuis qu'ils ont changé de second violon. Il semble que la greffe a bien pris, Pieter Jansen partage l'énergie et l'enthousiasme déboardants de ses partenaires. 

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dimanche 14 décembre 2014

Nouvel album du quatuor B.R.A.C.

Vincent Royer m'écrit: 

Le Quatuor Brac est très heureux de vous annoncer la sortie de son second disque « Hall des Chars » chez blumlein records (disque également disponible chez Metamkine).

Ce CD est l’enregistrement de notre concert donné à Strasbourg, Hall des Chars le 13 mai 2014.

Andrew Levine a reçu à Cologne le vendredi 21 novembre  2014 le « Goldener Bobby » pour  cet enregistrement, premier prix de la catégorie « Classical / instrumental ».

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vendredi 29 août 2014

Fête de l'alto à Lasalle en Cévennes

Jusqu'au 30 août j'ai le plaisir de participer à une fête de l'alto dans la charmante bourgade de Lasalle en Cévennes. Au programme, des master-classes autour de trois instruments (alto, harpe, accordéon), et bien sûr des concerts tous les jours et dans tous les lieux possibles (temple, ancienne filature de soie, maison de retraite). Outre une création de Marc Marder spécialement écrite pour l'occasion, nous donnerons égalment mon Râga pour quatre altos. C'est toujours avec une pointe d'émotion que je me rappelle la gentillesse et l'ouverture d'esprit de Pierre-Henri Xuereb, à qui j'avais présenté la première version de cette pièce en 2008, et qui m'avait tout de suite proposé de la programmer à une autre fête de l'alto quelques mois plus tard. Ce n'est pas si courant de recevoir un si bon accueil lorsqu'on est un jeune compositeur inconnu et pour cause. 

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samedi 16 août 2014

Avant de mourir, j'aimerais vous dire...

Hier soir j'ai ré-écouté le quinzième quatuor de Schubert par le Quatuor Alban Berg. Lorsque le silence revint, après quarante minutes de vertige face à la pureté de l'écriture et celle de l'interprétation, je me suis pris à imaginer le jeune Schubert (il n'avait 29 ans !), qui sentait certainement la mort approcher, qui savait peut-être qu'après le décès de Beethoven tout reposait sur ses épaules. Il y a un sentiment d'urgence et presque de panique dans ce quinzième quatuor, qui rompt avec le modèle beethovénien (encore très présent dans le quatorzième quatuor "la jeune fille et la mort") pour nous révéler d'un coup, presque trop vite, tout ce que Schubert voulait nous dire avant de passer la main, avant de passer tout court.

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samedi 5 octobre 2013

Helikopter-Streichquartett de Stockhausen à Paris le 5 octobre

Un évènement rarissime aura lieu ce soir à 18h: une interprération parisienne du célèbre Helikopter-Streichquartett de Stockhausen dans le cadre de la Nuit Blanche de Paris, sponsorisé par la Monnaie de Paris.

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lundi 29 juillet 2013

A late quartet (Le quatuor) par Yaron Zilberman

Sorti l'hiver dernier aux US, cet été en France dans une relative discrétion, A Late Quartet raconte l'histoire d'un quatuor à cordes professionnel côté coulisses. Le violoncelliste (Christopher Walken, magnifique) découvre qu'il est atteint de la maladie de Parkinson, ce qui déclenche une crise majeure au sein du célèbre quatuor La Fugue qui allait entamer sa vingt-sixième saison. Des passions réprimées ou bien enfouies depuis des années font surface et mettent rudement à l'épreuve l'harmonie de ce drôle de mariage à quatre qu'est le quatuor à cordes. Recentré autour de cinq personnages principaux, servi par un jeu d'acteurs qui sonne très juste, le drame se déroule dans un impeccable crescendo émotionel jusqu'au premier concert de la saison, qui cristallise toutes les passions.

Le silence qui précède ce concert, les regards échangés par les quartettistes et ce que leurs visages expriment par leur immobilité même, est un très beau moment de cinéma. Ayant pénétré l'histoire, les motivations, les rêves réalisés ou contrariés de chacun d'eux, la force et la subtilité des liens qu'ils ont tissé en vingt-cinq ans, on comprend un peu mieux pourquoi quatre archets peuvent exprimer autant d'émotions, et nous boulverser au plus profond.

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Le sixième personnage, invisible mais omniprésent, est le quatorzième quatuor en ut dièse mineur du grand Ludwig van. Il forme l'essentiel de la bande son du film. Sa nature fragmentée et imprévisible épouse celle de la narration, qui procède par petites touches. Sa force expressive donne plus de relief à des scènes intimistes et souvent très pudiques (certains critiques ont jugé que c'était un peu surjoué par moments, mais je n'ai pas eu cette impression).

Les musiciens le savent bien: lorsqu'on travaille une pièce sérieusement, on la décortique, on la répète, on finit par en être obsédé, elle nous habite et revient par fragments dans notre oreille intérieure à tout moment de la journée. Ce film est une tentative pour faire entrer le spectateur dans l'univers mental d'un violoniste professionnel, et en tant que tel c'est une réussite. Le soin apporté au détails (il est manifeste que les acteurs ont travaillé plusieurs mois pour ne pas avoir l'air trop ridicules avec un archet dans la main, même les doigtés et coups d'archet des scènes en playback sont corrects) montre que ce film a été réalisé par un amoureux de la musique. Au milieu de la torpeur estivale, ce conte d'hiver new-yorkais est une heureuse surprise qui démontre si besoin est que le cinéma américain ne se limite pas aux blockbusters dont les ficelles scénaristiques sont aussi grosses que le budget. 

mercredi 27 mars 2013

Concert du Quatuor Tana au chatêau de Loumarin

Les musiciens du Quatuor Tana, un des mes quatuors belges préférés (avec les Danel) seront de retour en France le 6 avril prochain. Au château de Loumarin très précisément, quelque part entre Avignon et Aix-en-Provence. Au programme: Mozart, Boesmans, Webern et Beethoven. C'est dans la série Jeunes Quatuors de Pro Quartet. On ne saurait trop recommander aux mélomanes qui habitent pas trop loin d'Aix de se faire du bien en réservant une place dès maintenant.

Cycle Voix et Quatuor (ProQuartet) en avril 2013

Après un superbe cycle Beethoven-Schoenberg-Boulez par les Diotima en novembre dernier, l'association Pro Quartet continue de célébrer dignement son 25e anniversaire avec une nouvelle série Voix et Quatuor, les 10, 14 et 15 avril prochains.

De très belles choses au programme: des créations, des oeuvres rares et des classiques du vingtième siècle (Berg, Zemlinsky, Nono). Le tout servi par de magnifiques interprètes. Plus de détails sur le site ProQuartet.

dimanche 6 mars 2011

Bartholomée, Seba, Lachenmann et Pagliei par le Quatuor Danel à Liège

Ouï à la philharmonie de Liège le 3 mars dernier, un concert de l'excellent Quatuor Danel donné dans le cadre du festival Ars Musica, avec la participation du centre Henri Pousseur (ex-CRFMW) pour l'électronique.

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mercredi 23 juin 2010

Fugue sur le nom de Dimitri Chostakovitch

Cette fugue est un pur exercice scolaire, dans la mesure où elle a été réalisée pour le cours d'écriture au conservatoire de Liège, où j'ai profité des excellents conseils du pianiste et compositeur Marcel Cominotto. Les sujets et contre-sujets de cette fugue sont basés sur la cellule suivante:

C'est la signature musicale de Dimitri Schostakovitch. (Rappelons que la notation allemande utilise des lettres pour les notes de la gamme, avec B = si bémol et H = si bécarre. Pour le S il y a une astuce car Es = mi bémol). Le compositeur russe (ou devrais-je dire soviétique) l'a utilisé notamment dans son excellent Huitième quatuor.

Ce blog n'est pas le lieu pour publier une longue auto-analyse de l'oeuvre, et ce d'autant plus que je trouve les auto-analyses des compositeurs en général barbantes, qu'il est tard et qu'il faudra se lever tôt demain pour emmener les enfants à l'école. J'invite seulement les lecteurs de ce blog à remarquer que j'ai très peu fait usage dans cette pièce des modes de jeux spéciaux (col legno, sul pont, tremolo, glissando, ...). Non que je n'aime pas ça, bien au contraire: je crois avoir écrit récemment dans ce journal que les recherches sur le son me passionnent et je n'ai rien contre le contemporain qui pique et qui gratte. Mais au fur et à mesure que j'avançais dans ce projet d'écriture s'est imposée à moi la nécessité, pour cette pièce, d'utiliser peu d'artifices, d'exploiter surtout les ressources nobles des instruments et le développement du contrepoint pour créer une atmosphère, introduire des ruptures et raconter une histoire.

A quel point j'y ai réussi, c'est à vous d'en juger. Vous pourrez le faire grâce à un enregistrement réalisé selon la méthode scientifique bien connue de la RACHE par mes amis et complices du quatuor Hypercube. Un grand merci à Fanny, Benoît et Stefano, et s'il vous plaît un peu d'indulgence pour les interprètes qui ont eu très peu de temps pour travailler cette partition:

La partition sera publié très bientôt est maintenant disponible sur le site Tamino Productions. Dernier point, la plupart des gens entendront cette partition comme atonale bien que je l'entende le plus souvent en si mineur et qu'elle se termine sur un accord parfait. Est-ce de la musique post-moderne, anti-réactionnaire ou bien néo-tonale ? Peut-être est-ce tout simplement de la musique.

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