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vendredi 10 mars 2017

Concert Bacri à la maison de la radio le 27 avril

La maison de la radio propose un concert symphonique en forme de portrait de Nicolas Bacri le 27 avril prochain, avec l'orchestre philharmonique de Radio France dirigé par Elena Schwartz, et les pianistes Eliane Reyes et Jean-Claude Van den Eyden.

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mardi 29 novembre 2016

La Septième de Bruckner par Ut Cinquième

L'Orchestre Ut Cinquième est heureux et fier de vous convier à écouter la Septième Symphonie d'Anton Bruckner, sous la direction de David Molard, les 1er, 3 et 4 décembre prochains à Paris. Cela se passe à Notre-Dame-du-Liban à 21h les jeudi 1er et samedi 3 décembre, et à Saint-Denys-du-Saint-Sacrement à 16h le dimanche 4 décembre.

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jeudi 12 mai 2016

Olivier Greif par L'Oiseleur des Longchamps le 18 mai à Paris

C'est un programme rare qui sera donné le 18 mai prochain en l'église Saint-Lambert de Vaugirard à Paris. On pourra y entendre la Première Symphonie avec baryton solo d'Olivier Greif, dans une version pour orgue et voix, par L'Oiseleur des Longchamps, pour qui cette oeuvre a été écrite et qui en a assuré la création il y a quelques années. Le baryton français sera accompagné par Olivier Dekeister qui a également réalisé la transcription pour orgue. On pourra également entendre pour la toute première fois le cycle Imago Mundi, 6 mélodies pour voix et piano sur des poèmes de Dylan Thomas, Georges Shaw, William Blake, Paul Celan, Walt Whitman, toujours avec le baryton L'Oiseleur des Longchamps accompagné par Philippe Hattat au piano.

 

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vendredi 25 mars 2016

Un hiver avec Schubert (et avec Olivier Bellamy)

Un hiver avec Schubert, c'est le titre d'un livre d'Olivier Bellamy, publié récemment chez Buchet Chastel, qui regroupe une quarantaine de texte courts, comme autant d'articles d'un dictionaire amoureux et savamment désordonné de Schubert. C'est là l'oeuvre d'un mélomane et non d'un musicologue: abandonnant toute prétention à l'exhaustivité, l'auteur a toute liberté pour nous raconter son Schubert, pour oser des rapprochements, des comparairons littéraires, des divaguations musicales et métaphysiques. Pour notre plus grand bonheur !

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mercredi 4 novembre 2015

La huitième merveille du monde (Bruckner par l'Orchestre d'ïle de France et Yoel Levi)

C'est la première fois que j'écoute un concert dans la grande salle de la nouvelle Philharmonie, inaugurée en janvier dernier. La philharmonie de Paris est aussi belle à l'intérieur que moche à l'extérieur. Les couleurs chaudes créent une impression rassurante et intime, la conception asymétrique des balcons de la grande salle évite l'impression d'écrasement. L'acoustique est un peu plus généreuse que celle de la salle Pleyel (j'ai pu compter jusqu'à quatre secondes de réverbération lorsque des fortissimos d'orchestre débouchent sur le silence ou sur un pianissomo, comme c'est souvent le cas chez Bruckner). J'ai l'impression qu'on peut bien entendre et bien voir où qu'on soit placé, ce qui est impressionnant avec une jauge de presque 2400 places. On en viendrait presque à pardonner les retards et le budget colossal de ce projet mégalomane: comme le château de Versailles ou la bibliothèque François Miterrand, ce bâtiment est sans doute destiné à faire la gloire d'une ville après avoir créé la polémique lors de son long et difficile accouchement. En bref cette salle philharmonique est un peu comme cette fille au lycée que personne ne regardait car elle avait le nez de travers et de grosses lunettes, et dont on se rendait compte lorsqu'on la connaissait mieux qu'elle avait des yeux magnifiques, la peau douce et je vous laisse imaginer le reste. Il ne faut pas s'arrêter à son physique extérieurement ingrat, à ces gris métalliques et froids, à ces fameux "oiseaux" qui semblent faits de plomb et qui n'ont fait s'envoler que la facture.

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dimanche 5 juillet 2015

Comment écrire une symphonie avec trois notes (remarques sur la Cinquième de Vaughan Williams)

La scène se passe à Londres en novembre 1937. Tandis qu'un brouillard épais et glacé recouvre la ville, dans l'ambiane feutrée et capitonnée du St Regent Composer's Club, le digne Sir Vaughan-Williams finissait un excellent whisky écossais en compagnie de son vieil ami David S, musicologue. Partie des sujets d'actualité, la conversation arriva sur la musique dodécaphonique:

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mardi 5 avril 2011

La musique de l'avenir sur les instruments du passé

Reçu dans ma boîte à spam, cette pub de la Cité de la Musique:

L'intégrale des symphonies de Beethoven.

Compositeur universel, Ludwig van Beethoven n'a cessé d'influencer des générations de musiciens. La Cité de la musique vous propose l'intégrale de ses symphonies. Interprétée par la Chambre Philharmonique sous la direction d'Emmanuel Krivine et jouée sur instruments d'époque, cette série de concerts retrace la manière dont Beethoven a dépassé toutes les conventions pour projeter le genre symphonique dans l'avenir.

En mon for intérieur, je n'ai pas pu m'empêcher d'être perplexe: si le mec, là, Beethoven, il était tellement moderne qu'aujourd'hui encore il décoiffe les mamies de la salle Pleyel, quel besoin y a-t-il d'utiliser des instruments anciens (ou copies d'ancien) pour le jouer ?

Attention, je n'ai rien de spécial contre E. Krivine et son orchestre: j'ai eu le bonheur de les entendre à Salzbourg il y a quelques années dans un opéra de Mozart, c'était vraiment impec. Du travail soigné, à l'ancienne. Je kiffe les cordes en boyau, les cors naturels, et les pianoforte sans double échappement. Respect total pour les mecs qui font des années de recherches sur le son des instruments. Si le son n'est pas important, qu'est-ce qui est important pour un musicien ?

Cela étant posé, c'est tout de même ahurissant se se présenter comme progressiste alors qu'on se spécialise dans la musique vieille de 200 ans et plus. C'est là la plus grande ruse des musiciens spécialisés dans les instruments d'époque: se faire passer pour modernes et par conséquent, ringardiser ceux qui ne jouent pas comme eux. Pour un peu, on y croirait, à leur fable. Comme si l'histoire de la musique (celle qu'on enseigne dans les histoires de la musique) était définitivement close. Comme si la seule évolution était celle des traditions interprétatives. Comme si la musique qu'on fait aujourd'hui, que ça soit du rock ou du Mantovani, c'était forcément de la merde (alors que tout le monde sait que dans le rock il y a des choses bien parfois). Du reste nous en avons déjà parlé. La muséification à l'oeuvre dans tous les arts, la culte effréné et idolâtre des oeuvres du passé et la réaction des artistes contemporains qui trouvent refuge dans l'absurde, la provocation ou l'anecdotique, tout ça caractérise notre époque et n'augure rien de bon d'ailleurs pour celle qui va suivre.

C'est décidé: la prochaine fois qu'un ayatollah du diapason à 415 Hz, adepte du J-S Bach avec archet convexe et sans un picogramme de vibrato me chauffe les oreilles en me disant qu' on ne peut plus jouer comme ça aujourd'hui, je commencerai par lui rire au nez bien fort avant de répliquer: z-y-va bouffon, tu trouves ça moderne de jouer du violon comme mon arrière-grand-mère ?

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(illustration de ce billet: Comme les vieux chantent, ainsi les jeunes jouent de la flûte, toile de Jacob Jordaens, 1638, conservée au musée d'Anvers).


vendredi 8 février 2008

Concert: Ut Cinquième à Saint-Brice le 12 février 2008

Transmis par mes amis d'Ut Cinquième (je ne participerai pas à ce concert mais aux prochains concerts Bruckner-Schumann en mars):


Chers Amis de l'orchestre Ut Cinquième,

A l'occasion des 30 ans du Conservatoire de St-Brice, nous avons le plaisir de vous convier à notre prochain concert sous la direction de Julien LEROY et avec la participation de Cristophe QUATREMER, Violon et Sébastien van KUIJK, Violoncelle

  • Johannes BRAHMS: Double concerto pour violon et violoncelle
  • Antonin DVORAK: Symphonie n°7

Nous espérons vous voir venir nombreux.

  • Mardi 12 février 2008 - 20h30

Théâtre Sylvia Monfort 12 rue Pasteur - 95350 St-Brice-sous-Forêt

Prix des places 16€ - abonnés et groupe 8€ - moins de 18 ans 3€

(télécharger le prospectus)


J'ai eu l'occasion d'entendre Sébastien van Kuijk en concert récemment (dans un programme de musique de chambre de Thierry Escaich), c'est un excellent virtuose, un interprète sensible et intelligent. Il sera certainement intéressant de l'entendre dans le double de Brahms.

Saint-Brice-sous-Forêt c'est dans la banlieue nord de Paris, pas loin de Sarcelles.

lundi 4 février 2008

La Turangâlila de Messiaen sur YouTube

On trouve tout sur YouTube, même des extraits de la Turangâlila-symphonie d'Olivier Messiaen (à prononcer avec un léger accent anglais comme la présentatrice de la télé).

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dimanche 4 novembre 2007

Concert du 4 novembre: Intégrale Sibelius par le Philarmonique de Los Angeles

Ce concert salle Pleyel est le premier d'une série de quatre consacrée à l'intégrale des symphonies de Sibelius, sous la direction d'Esa-Pekka Salonen.

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samedi 3 novembre 2007

Intégrale Sibelius à la salle Pleyel: il reste quelque places

L'affiche est prometteuse: une intégrale des symphonies de Sibelius par le Philarmonique de Los Angeles, dirigée par l'un des meilleurs spécialistes (Esa-Pekka Salonen), avec en prime quelques oeuvres récentes (Wing on Wing d'Esa-Pekka Salonen et Radical Light, une création de Steven Stucky)

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vendredi 7 septembre 2007

La symphonie d'Howard Shore en Novembre à Paris

La symphonie d'Howard Shore dont j'ai déjà parlé dans ce journal, tirée de la musique du film Le Seigneur des Anneaux (non ça n'est pas une trilogie, c'est un seul film qui dure 9 heures et a été coupé en trois pour des raisons pratiques), sera bientôt donnée à Paris, en Novembre prochain, au Théâtre du Châtelet.

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dimanche 5 août 2007

La quatrième symphonie de Jean Sibelius (quatrième partie)

Voici le dernier billet sur la quatrième symphonie de Jean Sibelius. J'ai déjà parlé des premier, deuxième et troisième mouvements de cette oeuvre atypique et attachante.

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dimanche 17 juin 2007

La quatrième symphonie de Jean Sibelius (troisième partie)

Nous avons déjà parlé dans ce journal du premier mouvement et du deuxième mouvement de cette énigmatique symphonie, la plus torturée mais aussi la plus attachante du célèbre compositeur finlandais.

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dimanche 27 mai 2007

La quatrième symphonie de Jean Sibelius (deuxième partie)

Continuons notre exploration de cette partition majeure avec le second mouvement, à 3/4 indiqué "Allegro molto vivace". Il débute par un solo de hautbois, accompagné des seuls altos, utilisant une technique de "tuilage" très fréquente chez Sibelius:

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jeudi 24 mai 2007

La quatrième symphonie de Jean Sibelius (première partie)

Si l'on n'est pas familier avec l'univers de Sibelius, il vaut mieux commencer avec la 2è ou la 5è symphonie, ou encore les poèmes symphoniques, plutôt qu'avec la 4è symphonie. C'est pourtant l'une des plus énigmatiques et aussi des plus attachantes oeuvres du compositeur Finlandais. Traversant une période d'épreuves et de doutes sur sa propre capacité à écrire de la musique, il semblerait que Jean Sibelius ait choisi de partager avec l'auditeur ses doutes et ses angoisses plutôt que de chercher à les dissimuler dans une oeuvre trop lisse.

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