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lundi 2 février 2015

Sound of Stockholm par l'itinéraire

Ouï au conservatoire Claude Debussy du 17e arrondissement le 23 janvier dernier, le programme Sound of Stockholm de l'itinéraire. Un ensemble qui réalise un travail fantastique avec des moyens matériels sans commune avec d'autre formations comme l'inter-contemporain pour ne pas le citer.

Comme son nom l'indique, ce programme a été composé pour le festival Sound of Stockholm comme un mille-feuilles alternant des créations et des pièces plus ``classiques'' de Grisey, Scelsi et Leroux.

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jeudi 20 novembre 2008

Concert Gérard Grisey par l'itinéraire le 25 novembre 2008 à Paris

L'ensemble itinéraire, avec en soliste Emmanuel Haratyk (alto), donnera en concert le mardi 25 novembre 2008 à l'auditorium St Germain un portrait de Gérard Grisey où l'on pourra entendre:

  • Vortex temporum

Flûte, clarinette, violon, alto, violoncelle et piano

  • Stèle

Deux percussions

Alto - version avec résonateur

(version imprimable de l'affiche)


Compte-rendu express après le concert:

  • le Prologue de Grisey existe dans deux versions, une pour alto tout seul, une pour alto avec un ensemble de résonateurs acoustiques et électro-acoustiques. La version donnée ce soir comportait desrésonateurs virtualisés c'est à dire en clair qu'un micro était posé l'alto d'Emmanuel Haratyk, le son retraité par ordinateur et les résonances ainsi obtenues diffusées par cinq haut-parleurs situés sur scène derrière l'altiste. L'ensemble sonne plutôt bien compte tenu de l'acoustique extrêmement sèche de l'auditorium Saint Germain. Le son des résonateurs fait surtout penser à des instruments de percussion métalliques dans hauteur déterminé: gong, enclume, triangle, steeldrum (plus précisément, au son de ces instruments après l'impact, lorsqu'on les laisse vibrer). S'il faut saluer la performance remarquable d'Emmanuel Haratyk (il y a peu de virtuoses capable de jouer cette pièce très exigeante), je la trouve un tout petit peu trop sage et raisonnable. Le côté fou, complètement déjanté de ce Prologue pourrait être davantage mis en avant, mais c'est plus une question de goût personnel qu'un jugement de valeur de ma part !
  • Stèle pour deux grosses caisses est vraiment le type de pièce qu'il faut écouter au concert et non au disque. Dans un grand crescendo savamment mené, tous les modes de jeux sont exploités: avec les mains, avec une brosse, avec des baguettes, avec le bois des baguettes, avec des fouets, sur le bord, au centre du tambour. Les lumières suivent cette progression: on démarre dans une quasi-pénombre pour finir dans un rouge éclatant.
  • Quant à Vortex Temporum, le plat de résistance de ce concert, c'est comme son nom l'indique un véritable tourbillon qui nous entraîne de manière irrésistible durant quarante-cinq minutes. Quatre cordes du piano sont (dés)accordées d'un quart de ton, ce qui permet des harmonies étranges et très riches. Ces harmonies sont très largement statiques, mais c'est là vraiment un trait caractéristique de la musique spectrale. Les autres instruments jouent d'ailleurs largement dans la résonance du piano, qui s'offre une spectaculaire cadence. Bien que formellement divisé en trois mouvements, c'est vraiment d'un seul souffle et d'un seul tenant que l'itinéraire a donné cette pièce qui est un des piliers de son répertoire et sans doute en passe de devenir un classique.

lundi 22 septembre 2008

Mauricio Kagel tire sa révérence

On commence à voir ça et là dans la blogosphère et les sites de nouvelles des hommages à Mauricio Kagel, disparu il y a quelques jours. Par exemple sur musicareaction. De par mon ignorance je ne suis pas très bien placé pour ajouter ma voix aux concert. J'avais bien écouté Unguis Incarnatus Est ((Et l'ongle s'est incarné, titre qui parodie un article du Credo de l'église catholique, Et Incarnatus Est qu'on trouve beaucoup dans la musique religieuse) pour violoncelle et piano il y a quelques années, et trouvé ça drôle mais pas impérissable. Le cri que doivent pousser les instrumentistes à la fin de la pièce est toujours amusant en concert, mais sans plus. De même pour la Passion selon Saint Bach, entendue au disque, et vite oubliée, il faut bien l'avouer.

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samedi 9 février 2008

Musiques de tables

D'abord la version sérieuse de la musique de tables (1987) de Thierry de Mey (musicien et cinéaste belge), pour trois percussionnistes:

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vendredi 15 juin 2007

Sonates et interludes pour piano préparé de John Cage

En 1939 un compositeur américain, disciple de Schönberg, avait reçu commande d'une musique pour accompagner un spectacle de danse. La scène étant trop petite pour accueillir des instruments de percussion, il n'avait à disposition qu'un piano. C'est alors qu'il eut l'idée de trafiquer le piano en y insérant des gommes, des vis, des bouts de bois. C'était le début d'une série de compositions pour "piano préparé".

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