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mardi 8 mars 2016

Papageno met du rouge

Aujourd'hui, jounée internationale des droits des femmes, le journal de Papageno met du rouge:

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samedi 23 janvier 2016

Amour et botanique par la Compagnie de L'Oiseleur.

Un peu de douceur et de tendresse, n'est-ce pas ce dont nous avons tous besoin en ces temps politiquement troubles et économiquement difficiles ? Et c'est exactement ce que nous propose la Compagnie de L'Oiseleur le 16 février prochain au Temple du Luxembourg (58 rue Madame à Paris) avec un nouveau programme "Amour et Botanique".  Deux voix, celles de Caroline Montier (soprano) et l'Oiseleur des Longchamps (baryton), une guitare (Clotilde Bernard) et un piano (Stéphanie Humeau) pour un programme aussi éclectique que bien composé. Avec des classiques, des raretés et des chansons populaires (Barbara, Berlioz, Caldara, Chaminade, Frescobaldi, Holmès, Kosma, de La Presle, de Polignac, Saint-Saens, Schubert, Spohr). 

 

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mercredi 3 décembre 2014

Les mille et une mises en musique de Théophile Gautier

Ouï vendredi dernier dans le théâtre de l'Île Saint Louis à Paris, un programme de mélodie tout à fait original. C'est le pianiste François Henry qui s'est mis en tête de collectionner les mélodies écrites sur des textes de Théophile Gautier. L'auteur des célèbres Nuits d'été de Berlioz (que l'auteur du journal de Papageno connaît fort bien, et pour cause) a beaucoup inspiré les compositeurs, pas seulement Français d'ailleurs. François Henry a recensé plus de mille mélodies, et ce concert était consacré à une sélection de celles écrites après 1945, avec Alice Fagard (mezzo), Marie Soubestre (soprano), L'Oiseleur des Longchamps (baryton), François Henry (piano) et Clothilde Bernard (guitare).

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vendredi 26 septembre 2014

Partitions Féminines

Le baryton l'Oiseleur des Longchamps présentera son beau programme "Mélodie, nom féminin", consacré aux compositrices, le mercredi 8 octobre prochain au Temple du Luxembourg à Paris. Il fera équipe avec la soprano Aurélie Loilier ainsi que la pianiste Anastasia Podzniakova.

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dimanche 23 juin 2013

Mélodies inédites d'Armande de Polignac

La fête de la musique était quelque peu en avance ce 18 juin dernier pour la centaine de chanceux qui ont pu assister à ce récital de mélodies rares voire introuvables d'Armande de Polignac. Cela se passait au siège de l'association France-Amérique, un lieu somptueux à deux pas des Champs Elysées. La soprano Sabine Revault d'Allonnes, le baryton L'Oiseleur des Longchamps et le ténor Sébastien Romignon Ercolini, accompagnés au piano par Stéphanie Humeau, se sont relayés pour nous faire entendre ces mélodies parmi lesquelles on trouve de véritables trésors, de petits bijoux. Tant par le raffinement de l'écriture que par la sensibilité et l'engagement des interprètes, nous avons entendu ce que la mélodie française peut produire de meilleur.

Par la concision (il n'y a pas une note en trop) et le raffinement harmonique, les mélodies d'Armande de Polignac se rapprochent de Ravel. Elles auraient tout à fait leur place au concert parmi celles de Fauré, Duparc, Chausson, Hahn tant les qualités de l'écriture sont évidentes. Pour donner une idée de l'oubli dans lequel elles sont tombés, L'Oiseleur des Longchamps m'a raconté qu'il a du en chercher certaines à la bibliothéque de France car elles ne sont plus éditées depuis longtemps. Mais le parcours du combattant ne s'arrêtait pas là car il y avait des éditeurs qui s'ils ne possédaient même pas une photocopie des partitions originales, en détenaient les droits (sans doute par le jeu des rachats de catalogues entiers lorsqu'uu éditeur met la clé sous la porte). Il fallut donc les retrouver et demander des autorisations... Ce concept d'éditeur qui détient les droits sans faire le travail correspondant (rendre la partition disponible) me laisse un peu rêveur. Ce n'est qu'une illustration caricaturale du fait que donner des des droits monopolistiques garantis par l'état à un éditeur jusqu'à 70 ans après le décès du compositeur est tout sauf compatible avec l'intérêt général, et ne va certainement pas dans le sens de la défense de l'art vivant et de la création.

Fermons cette parenthèse et revenons à la musique: ce programme passionnant et inédit sera bientôt enregistré en disque, disponible d'ici à la fin de l'année. Ce qui permettra de rendre justice à cette compositrice méconnue. A ceux qui se demanderait pourquoi si peu de gens se sont intéressés à cette musique si elle est vraiment excellente, j'ai envie de répondre que les histoires de la musique sont tout sauf équitables, et qu'on entend très régulièrement dans les concerts classiques des navets sans grand intérêt alors que de véritables trésors dorment dans les bibliothèques. Dans ce domaine comme dans d'autres le conformisme fait des ravages, et la curiosité reste le meilleur atout du musicien comme du mélomane.