Cette fugue est un pur exercice scolaire, dans la mesure où elle a été réalisée pour le cours d'écriture au conservatoire de Liège, où j'ai profité des excellents conseils du pianiste et compositeur Marcel Cominotto. Les sujets et contre-sujets de cette fugue sont basés sur la cellule suivante:
C'est la signature musicale de Dimitri Schostakovitch. (Rappelons que la notation allemande utilise des lettres pour les notes de la gamme, avec B = si bémol et H = si bécarre. Pour le S il y a une astuce car Es = mi bémol). Le compositeur russe (ou devrais-je dire soviétique) l'a utilisé notamment dans son excellent Huitième quatuor.
Ce blog n'est pas le lieu pour publier une longue auto-analyse de l'oeuvre, et ce d'autant plus que je trouve les auto-analyses des compositeurs en général barbantes, qu'il est tard et qu'il faudra se lever tôt demain pour emmener les enfants à l'école. J'invite seulement les lecteurs de ce blog à remarquer que j'ai très peu fait usage dans cette pièce des modes de jeux spéciaux (col legno, sul pont, tremolo, glissando, ...). Non que je n'aime pas ça, bien au contraire: je crois avoir écrit récemment dans ce journal que les recherches sur le son me passionnent et je n'ai rien contre le contemporain qui pique et qui gratte. Mais au fur et à mesure que j'avançais dans ce projet d'écriture s'est imposée à moi la nécessité, pour cette pièce, d'utiliser peu d'artifices, d'exploiter surtout les ressources nobles des instruments et le développement du contrepoint pour créer une atmosphère, introduire des ruptures et raconter une histoire.
A quel point j'y ai réussi, c'est à vous d'en juger. Vous pourrez le faire grâce à un enregistrement réalisé selon la méthode scientifique bien connue de la RACHE par mes amis et complices du quatuor Hypercube. Un grand merci à Fanny, Benoît et Stefano, et s'il vous plaît un peu d'indulgence pour les interprètes qui ont eu très peu de temps pour travailler cette partition:
La partition sera publié très bientôt est maintenant disponible sur le site Tamino Productions. Dernier point, la plupart des gens entendront cette partition comme atonale bien que je l'entende le plus souvent en si mineur et qu'elle se termine sur un accord parfait. Est-ce de la musique post-moderne, anti-réactionnaire ou bien néo-tonale ? Peut-être est-ce tout simplement de la musique.
Le miel inaltérable... est une pièce pour deux pianos, écrite l'été dernier à Courchevel. Elle est inspirée d'un poème de Marguerite Yourcenar, extrait des sept poèmes pour une morte qui font partie des Charités d'Alcippe. Ce recueil d'abord publié au début des années 1950 chez un petit éditeur belge appelé La Flûte Enchantée (ça ne s'invente pas !) est maintenant disponible chez Gallimard.
Voilà une chose sans doute que j'aurais du faire plus tôt: une petite recherche sur Internet pour
Ayant fort à faire avec les cours et la préparation des concerts, j'ai moins de temps pour alimenter ce journal en ce moment. Néanmoins je vous propose d'écouter la maquette MIDI d'un extrait de mes Petites Fanfares Célestes, une commande de l'ensemble 

C'est officiel: le parlement du Kosovo a choisi l'hymne de la jeune République du Kosovo. C'est un Kosovar albanophone, Mehdi Mengjiqi qui l'a emporté. Son hymne, sans paroles, s'appelle « Europe ». On peut l'entendre