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mercredi 11 septembre 2013

L'oiseleur des Longchamps chante Anna de Noailles

L'oiseleur des Longchamps est très heureux d'annoncer qu'il chantera un concert entièrement consacré à la poétesse Anna de Noailles, en prestigieuse compagnie : la grande Viorica Cortez, et les talentueuses Andreea SoareSabine Revault D'AllonnesAxia Marinescu, dans le magnifique théâtre byzantin de l'Ambassade de Roumanie à Paris le 8 décembre 2013 ; en plus des mélodies de Saint-Saens, Dutilleux, Vierne, Marquiset, La Presle etc ... il y aura la création de 2 mélodies de Patrick Loiseleur et de Emile Naoumoff; avec le concours du cercle Anna de Noailles créé et présidé par l'inventif Alexandre d'Oriano et L'équipe Institut Roumain Paris.

loiseleur_noailles.jpg

dimanche 24 mars 2013

En chantante Lune

J'ai le plaisir de vous inviter à un concert de mélodies dans toutes les langues le 10 avril prochain à Paris, concert qui vous permettra notamment d'entendre une de mes toutes dernières productions, le Lunatique sur un texte de Yourcenar commandée par l'occasion par L'Oiseleur des Longchamps.

en_chantante_lune_affiche.jpg

Concert de mélodies, airs, chansons, songs, Lieder, canzone, canciones ... sur le thème de la lune

Evelyn Vergara, soprano
Emilien Marion, ténor
L'oiseleur, baryton
Christophe Maynard, pianiste


oeuvres de : Anonyme, Bellini, Bernier, Boëlmann, Brahms, Chaminade, Chausson, Chrétien, Collin, Curschmann, Davico, Debussy, Dvorak, Fauré, Ferroud, Franz, Garat, Gaubert, Ginastera, Gounod, Greif, Grétry, Hahn, Holmès, Jadin, Kinkel, Kirschner, Krüger, Labori, Lacroix, de La Presle, Le Flem, Leroux, Loiseleur, Maas, Marinier, Mascagni, Massenet, Mecano, Mendelssohn, Picheran, Puget, Reichhardt, Respighi, Rodrigo, Rubinstein, Saguer, Saint-Saens, Schubert, Schumann, Scotto, Spohr, Strauss, Tricot, Vidal, Wakerfield, von Weber, Woodworth

sur des poèmes de : Bessière, de Bussy, Cipollini, Davidoff, Despax, Dorchain, Eichendorff, Even, Fiorentino, Fortolis, Guinand, Heine, Holmès, Hölty, Greif, Kugler, de La Ville de Mirmont, Lenau, Madeleine, Mendès, Mosen, Ossian, Osterwald, Samain, de Ségur, Shimasaki, Simrock, Vanor, Verlaine, Villancico, Villemer, Woddworth, Yourcenar

entrée : libre participation

adresse: Using Spring Court 5 passage Pivert Paris 11e
métros : Goncourt ou Belleville

illustration : Arthur John Black

samedi 28 mai 2011

Le Spectre de la Rose de Berlioz en vidéo

Après la partition et le podcast Radio France c'est maintenant une vidéo qui est disponible en ligne de la réduction pour voix, piano, violon et violoncelle des Nuits d’Été de Berlioz. Il n'y a pas de mal à se faire du bien. Voici donc Le Spectre de la Rose avec Hugues Borsarello (violon), Aya Okuyama (piano),  Pejman Memarzadeh (violoncelle), L’Oiseleur des Longchamps (baryton):

jeudi 24 février 2011

Neige sur Liège (haïku, pour voix et piano)

Écrit en décembre dernier, en deux heures, entre deux répétitions d'orchestre à Liège, et en regardant la neige tomber par la fenêtre au-dessus de la Cité Ardente, voici la partition d'un Haïku pour voix et piano. L'ambitus vocal étant assez réduit (une octave, du mi au mi) c'est chantable par presque toutes les voix ou presque. Un Haïku est nécessairement très court (5 + 7 + 5 syllabes, encore que le comptage des syllabes ne soit pas le même en Japonais et en Français) et doit comporter une référence à la saison. C'est bien le cas ici:

Neige sur Liège

L'Ardente endormie

Rêve à son passé

Comment rendre musicalement le sentiment de confort feutré et de léger vide qu'on ressent en regardant les flocons tourbillonner derrière une vitre, au-dessus d'une ville immobile et plus grise que jamais ? Je ne saurais l'expliquer, mais alors que je n'avais pas particulièrement prévu de travailler à ce moment-là, une intuition m'a soufflé ce court motif que j'ai jeté sur le papier:

haiku_extrait.PNG

Fichier audio intégré

Le reste a suivi très naturellement. Dans une pièce aussi courte, on ne doit pas introduire trop d'idées si l'on tient à créer une ambiance cohérente. Il vaut mieux jouer avec les matériaux qu'on entend dans les toutes premières secondes, ce qui laisse tout de même une grande liberté car on est bien loin d'avoir épuisé toutes les possibilités de variation et de développement quand la pièce prend fin.

La tête de ce motif, noyée dans la résonance de la pédale, peut faire penser aux nuages et tourbillons debussystes, Mais ce brouillard est vite dissipé par suite du motif (dissonance de septième majeure, rythme pointé, accent, coupure de la pédale) qui débouche sur une note tenue, autrement dit sur le vide. Il est un peu tard et je ne vais pas vous faire un cours sur la contemplation du vide dans la philosophie taoïste mais vous avez saisi l'idée.

Dès qu'un de mes amis chanteur ou chanteuse aura eu la gentillesse de programmer cette chansonnette en récital, j'aurais peut-être un bout de mp3 à poster dans ce journal.


mardi 16 juin 2009

Armande de Polignac: le Héron Blanc

Le compositeur du jour est une compositrice: Armande de Polignac (1876-1962). C'était une élève de Vincent d'Indy et la nièce de la célèbre Princesse de Polignac, célèbre mécène qui a soutenu Ravel, Stravinski, Milhaud et bien d'autres.

Pour sa biographie, je vous renvoie au livre Les compositrices en France au XIXe siècle de Florence Launay chez Fayard. Sa musique est quasiment introuvable dans le circuit commercial. Seules deux mélodies sont éditées chez Eschig (Rêverie et Soir au jardin). Aucun disque. Bref c'est la femme invisible, ou plutôt inaudible.

C'est donc une oeuvre rarissime que je vous propose de découvrir. Écoutons ensemble le Héron Blanc, paroles de Franz Toussaint d'après Li-Tai-Po (poète chinois du 8è siècle), tiré du recueil La flûte de jade, chanté par L'Oiseleur des Longchamps accompagné par Mary Siciliano, en concert le 27 mai 2009:

Ce grand flocon de neige était un héron,
qui vient de se poser sur le lac bleu.
Immobile á l'extrémité d'un banc de sable,
le héron blanc regarde l'Hiver.

Vous avez certainement entendu le subtil usage des dissonances dans cette pièce, ainsi que la façon dont L'Oiseleur des Longchamps pousse sa voix dans le pianissimo, aux limites de la rupture... certains critiques parlent de "prise de risque", je préfère le mot d'engagement, car il exprime bien le fait que les risques qui sont pris n'ont rien de gratuit mais sont au service de l'expression.

Il ne me reste qu'à remercier chaleureusement les artistes de m'avoir permis de découvrir Armande de Polignac d'abord et ensuite de publier cette pièce dans ce journal. J'ai entendu parler d'un projet de disque. Puisse les mânes capricieuses qui tissent les fils du destin en permettre la réalisation !

lundi 12 janvier 2009

Le Voyage Lyrique au THS à Puteaux le 25 janvier

Chœurs Les Saisons et Opéralyre : Le Voyage Lyrique

  • Direction : Béatrice Malleret
  • Piano : Patrick Ivorra
  • Ténor : Paul Gaugler
  • Mezzo : Yasmina Favre
  • Mise en scène et lumières : L’Oiseleur des Longchamps

Avec des élèves du Conservatoire de Puteaux

Le dimanche 25 janvier à 15h au Théâtre des Hauts-de-Seine à Puteaux.

« Un soir dans la ville bruyante et surpeuplée, une jeune femme mélancolique promène un enfant ; une sacoche oubliée sur un banc... Promesses de beaux songes ? L'ouvrira-t-elle ? Oui, bien sûr, elle l'ouvrira… Et son rêve nous entraînera dans le temps et dans l'espace avec Mozart, Verdi, Tchaïkovsky, Gounod, Haendel, Carmen, Nabucco, Onéguine, Faust, Macbeth, Didon et nous fera vivre leurs passions. Avec eux, nous serons maudits, danserons, souffrirons, serons opprimés, délivrés et ferons la fête. »

lundi 23 juin 2008

Que je m'ennuie...

Le texte d'abord:

   Que je m'ennuie entre ces murs tout nus
         Et peints de couleurs pâles
   Une mouche sur le papier à pas menus
         Parcourt mes lignes inégales

   Que deviendrai-je ô Dieu qui connais ma douleur
         Toi qui me l'as donnée
   Prends en pitié mes yeux sans larmes ma pâleur
         Le bruit de ma chaise enchaînée

   Et tous ces pauvres coeurs battant dans la prison
         L'Amour qui m'accompagne
   Prends en pitié surtout ma débile raison
         Et ce désespoir qui la gagne

(Guillaume Apollinaire, septembre 1911)

La musique ensuite:

(Jacques L'Oiseleur des Longchamps, baryton; Mary Olivon, piano; enregistré le 22 juin 2008 salle Cortot)

Le verdict du jury: non reçu pour le diplôme de composition de l'ENM. Après un premier moment de surprise et de déception, je dois bien avouer que le jury a raison. Il s'agit pour ce diplôme d'acquérir un savoir concernant les techniques d'écritures employées aujourd'hui, et de prouver qu'on l'a acquis, en écrivant des choses qui n'ont pas à être forcément très jolies mais techniquement bien construites, suffisamment touffues et complexes pour démontrer l'habileté du compositeur.

Or ma formation et ma culture sur la musique du XXe (et du XXIe !) siècle est encore tout à fait incomplète, et pis encore dans ces mélodies je n'ai pas cherché à faire étalage de certaines techniques que je connais et que je maîtrise malgré tout. J'ai plutôt cherché une musique en accord avec le texte, qui respecte notamment l'ambigüité de l'écriture d'Apollinaire, poète archaïsant et moderne à la fois (lire par exemple Apollinaire entre deux mondes de Pierre Brunel). Ces poèmes sont faits avec très peu de mots, et mes mélodies avec très peu de notes. Elles plaisent aux interprètes, à qui elles laissent de la place pour s'exprimer, et au public, qui aime les choses simples. Elles ne plaisent pas aux compositeurs, qui aiment les choses stimulantes intellectuellement.

Parmi les circonstance atténuantes, je pourrais invoquer celles liées à mon boulot d'informaticien qui me laissent 2 jours 1/2 par semaine dans le meilleur des cas pour travailler la composition. C'est peu, mais Bach, Mozart, Grieg ou Rimsky-Korsakov, pour ne citer qu'eux parmi des centaines, ne disposaient pas de davantage de temps pour composer. Pas d'amertume cependant: je garde de cet année un bilan très positif. Ce que j'écris aujourd'hui n'a rien à voir avec ce que j'écrivais il y a un an, et j'espère bien continuer à travailler et à progresser.

Soyez audacieux ! nous a ordonné le président du jury, tout en nous encourageant à étudier davantage les (autres) compositeurs contemporains. Voilà peut-être ce que je n'avais pas compris tout à fait: l'enjeu n'est pas uniquement de se faire plaisir et d'écrire des choses qu'on aurait écrit tout seul de toute façon, mais bien de se remettre en question, d'essayer de nouvelles techniques, quitte à écrire des choses qui résistent moins bien au test du copier-coller.

Dont acte.

Binet, Les Bidochon tome 12

samedi 21 juin 2008

Création de "A la Santé" (6 mélodies d'après Apollinaire) dimanche 22 juin à 11h

La première audition publique de mon cycle de mélodies A la Santé sur des textes de Guillaume Apollinaire aura lieu:

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dimanche 4 mai 2008

A la Santé, six mélodies d'après Guillaume Apollinaire

Guillaume Apollinaire En septembre 1911, le poète Guillaume Apollinaire passe plusieurs jours à la prison de la Santé, accusé de complicité dans une sombre histoire de vol de tableaux ou de statuettes au Louvre. Finalement innocenté, de cette semaine il retirera quelques bleus à l'âme et la matière pour six poèmes courts qu'il a intégré à son recueil Alcools en 1913.

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jeudi 14 février 2008

Deux nouvelles mélodies: Les cloches (Apollinaire) et Baise m'encore (Louise Labé)

Pour célébrer dignement la Saint Valentin, j'ai posté deux nouvelles partitions aujourd'hui sur La Flûte Enchantée le site Tamino Productions:

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dimanche 3 février 2008

La complainte du Roi Henri

J'ai posté ce soir sur La Flûte Enchantée Tamino Productions la partition d'une mélodie pour baryton et piano, ainsi que la même mélodie dans un arrangement pour Baryton, Hautbois, Harpe et Quatuor à cordes.

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lundi 1 octobre 2007

Concert: mélodies de Chopin le 17 octobre 2007

Loiseleur des Longchamps Les 19 mélodies de Frédéric CHOPIN

(traduction française inédite)

  • Jacques L'OISELEUR des LONGCHAMPS, baryton
  • Tomaz TOBING, pianiste

Le mercredi 17 octobre 2007 à 20h30 à l'Archipel 17 boulevard de Strasbourg 75010 Paris

jeudi 3 mai 2007

Concert vendredi 11 mai 2007

Je relaie une annonce de concert envoyée par Jacques Loiseleur des Longchamps (baryton). Sylvie Althaparro, une mezzo que j'aime beaucoup, participe également au concert.

Outre un arrangement de Hummel de la 6è symphonie de Beethoven (la "Pastorale"), le programme comporte une sélection de chansons populaires.

Je ne suis pas très enthousiaste généralement pour les instruments "anciens" ou "baroques" ou d' "époque". Les recherches sur le son, la technique sont intéressantes mais ce qui me rebute avant tout est l'accord à un disapason inférieur au 440Hz, que rien ne justifie. Voilà peut-être pour moi l'occasion de réviser mes préjugés (ou de les confirmer au contraire !)

Je donne également l'adresse du site de la compagnie du pianoforte. Il ne paraît pas très à jour (la liste des concerts s'arrête en septembre 2006).

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